L’Aumônerie de la pastorale aéroportuaire du diocèse de Grand-Bassam a souhaité vivement que la lumière soit faite sur l’incident survenu dans le Vol AF 307 Air France. En outre, elle exprime sa solidarité au personnel de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et prit pour la disparition de Ani Guibahi Laurent Barthelemy.
La Côte d’Ivoire et le monde ont appris, mercredi 8 janvier 2020, le décès tragique d’un adolescent du nom de Ani Guibahi Laurent Barthélemy, 15 ans, élève en classe de 4è, dans le vol de la compagnie Air France en provenance d’Abidjan. Cet incident, d’une rareté dans l’histoire aéroportuaire, a créé un énorme émoi tant chez les Ivoiriens qu’à l’Aumônerie de la pastorale aéroportuaire du diocèse de Grand-Bassam, Sud-est d’Abidjan.
- C’est avec tristesse que nous avons appris ce drame. En tant qu’aumônier, nous sommes venus sur le terrain, afin de nous enquérir des nouvelles, les circonstances de l’incident.
« C’est avec tristesse que nous avons appris ce drame. En tant qu’aumônier, nous sommes venus sur le terrain afin de nous enquérir des nouvelles, les circonstances de l’incident. Puisque le ministre des Transports a donné une conférence de presse, et nous pensons qu’au sortir de celle-ci, et comme il a dit lui-même, que la lumière soit faite et nous comptons véritablement sur la bonne volonté des uns et des autres pour que nous ayons toute la clarté sur cette affaire », a expliqué père Sébastien Vangah, Aumônier diocésain de la Pastorale aéroportuaire du diocèse de Grand-Bassam, présent à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ce jeudi 9.
Lors de la conférence de presse animée par le ministre des Transports, jeudi 9 janvier, Amadou Koné a indiqué que l’individu n’a pu suivre les voies normales pour accéder dans le périmètre de l’aéroport international d’Abidjan. Mais selon le visionnage des caméras de surveillance installées dans l’aéroport, il aurait escaladé une des clôtures du site pour se cacher dans l’espace vert, et ensuite s’agripper dans le train d’atterrissage de l’avion.
« C’est une situation déplorable », a regretté le père aumônier. « Nous sommes venus apporter notre solidarité au personnel de l’aéroport et prié aussi pour cet adolescent qui est décédé dans l’avion », s’est exprimé le curé de la paroisse Sainte Trinité de Koumassi dans le diocèse de Grand-Bassam.
L’aéroport international d’Abidjan a montré ses performances, ce qui lui a valu des certifications en sécurité et sûreté. Cet incident regrettable, à en croire le ministre des Transports, ne saurait remettre en cause ces importants résultats et sa notoriété internationale. C’est pourquoi, des dispositions sécuritaires ont été prises, à savoir le renforcement des capacités de toutes les forces de l’ordre et le déguerpissement des emprises aux alentours de l’aéroport.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»