L’Académie de la bonne gouvernance a été présentée, le lundi 18 novembre 2024, à Abidjan Plateau à Anne-Désirée Ouloto, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration par le président Epiphane Zoro Bi Ballo de la Haute autorité pour la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire.
En matière de lutte contre la corruption, la Côte d’Ivoire « veut atteindre d’ici 2027 un score de 50/100 de l’IPC (Indice de perception de la corruption) ». C’est la déclaration faite le 18 novembre 2024 au Plateau par le président de la Haute autorité et de la Bonne Gouvernance (Habg) Epiphane Zoro Bi Ballo.
Le président de la Habg s’exprimait ainsi au Cabinet du ministère de la Fonction publique, lors de la présentation de l’Académie de la bonne gouvernance et du leadership anti-corruption à Anne Désirée Ouloto, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration (Memfpma).
Selon le président Epiphane Zoro Bi, en matière de corruption, le score de la Côte d’Ivoire est de 40/100, mais son ministère s’est donné pour objectif d’œuvrer pour permettre à ce pays de gagner des points, d’où la mise sur pied de cette académie.
« L’académie de la bonne gouvernance et du leadership anti-corruption se veut une référence, un hub en Afrique francophone, dédiée à la lutte contre la corruption », a expliqué le ministre Epiphane Zoro Bi.
L’objectif de cette académie est donc d’œuvrer pour le maintien et l’amélioration de la performance de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre la corruption
L’objectif de cette académie est donc d’œuvrer pour le maintien et l’amélioration de la performance de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre la corruption. En somme, Epiphane Zoro Bi rêve d’une administration publique, « performante, accessible et caractérisée par l’intégrité, la transparence et la responsabilité ».
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Pour atteindre ses objectifs, son ministère misera sur la formation des acteurs du secteur du public et du privé. En plus de la formation des formateurs, l’Académie vise cinq (5) catégories de cibles dont les fonctionnaires et agents de l’Etat ; les élus et les agents des collectivités territoriales ; les leaders et animateurs des Organisations de la société civile et des médias ; etc. », a précisé le ministre.
Ces formations qui seront faites en présentielle et en ligne seront sanctionnées de diplômes dont la Licence professionnelle certifiante en leadership anti-Corruption (LPC) et le Master exécutif conjoint en gouvernance et leadership anti-Corruption (MEC-GLAC). Il est également prévu une formation qualifiante de courte durée en gouvernance et leadership anti-corruption.
ce programme national de certification en leadership anti-corruption consiste à former 1350 agents publics par an…
La mise en œuvre de ce programme national de certification en leadership anti-corruption consiste à former 1350 agents publics par an soit 150 agents publics par mois sur neuf (9) mois.
La Côte d’Ivoire à travers cette initiative veut rendre obligatoire, pour les agents du public, la formation sur l’intégrité et le leadership anti-corruption à l’instar des pays comme la Corée du Sud, l’Egypte, le Nigéria et le Ghana.
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Après cette cérémonie de présentation, le président Epiphane Zoro Bi dans les jours qui viennent procédera au lancement des activités de cette Académie. Il a souhaité que sa structure et le Memfpma soient « le porte-flambeau de la promotion de l’intégrité et du leadership anti-corruption » en Côte d’Ivoire.
Appréciant cette initiative, la ministre Anne Ouloto a affirmé, « ce projet doit être pour nous une priorité des priorités », et a donné des instructions pour que ses collaborateurs se mobilisent autour du lancement de cette académie.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»