Durant 3 jours (11, 12 et 13 avril 2022), la société civile et les administrateurs, au nombre de 35, ont suivi une session de formation sur le renforcement de capacités des évaluateurs, à Abidjan Plateau. Ce projet d’atelier a été financé par des partenaires dont l’Unicef et Initiative ivoirienne pour l’évaluation (2Iéval).
« Atelier de formation des acteurs de l’évaluation du développement sur l’évaluation dans un monde en mutation ». Ce thème a fait ressortir des modules suivants : les questions d’évaluations de stratégies et de programmes pays ; approches participatives ; collectes de données à distance et la Méta évaluation, qui est l’évaluation des évaluations.
« Nous avons abordé des thèmes transversaux, tels l’évaluation impliquant le genre et instruit sur ces questions. Nous repartons vraiment satisfaits d’avoir contribué à renforcer les capacités des administrateurs de Côte d’Ivoire mais des autres membres de la société civile, qui travaillent dans la promotion de l’évaluation, dans la bonne gouvernance et l’amélioration des conditions de vie de la population au niveau de la Côte d’Ivoire », a souligné Samuel Kouakou, président de l’Initiative ivoirienne pour l’évaluation et organisateur de la formation.
Après cette formation, Samuel Kouakou attend de ces acteurs un relais de ces modules appris au sein de leur structure mais surtout contribué à faire des plaidoyers pour une meilleure intégration au travers de leur activité. Cependant, l’organisateur se réjouit que des parlementaires se planchent sur des thèmes dont des questions d’évaluations en Côte d’Ivoire.
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Cependant, l’organisateur se réjouit que des parlementaires se planchent sur des thèmes dont des questions d’évaluations en Côte d’Ivoire
Pour les perspectives, il a indiqué le lancement officiel de la 7é édition du Prix d’excellence d’évaluation d’or. Covid-19 oblige, cette activité n’a pu être faite. Après ce prix national, d’autres pays et organisations seront invités à y concourir, en présentant des thèmes de mémoires et autres.
Charles Kouassi, délégué des diplômés de l’Ena, par ailleurs, Directeur de cabinet de l’Ige, a dit sa joie de voir des évaluateurs instruits sur les différents modules de cette formation. « A la fin de cet atelier, le regard devrait être à présent focalisé autour des conditions de la mise en œuvre au quotidien des riches connaissances que vous avez à apprendre ainsi que des informations », a-t-il dit. Il a donc invité les évaluateurs à faire en sorte que la question de développement soit une priorité majeure, eu égard à la multitude de programmes et de projets.
Enfin, il a souhaité que ce genre de formation soit organisé, avec de nombreux acteurs.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»