Réduire les gaz à effet de serre, tel a été l’objectif majeur des acteurs du bâtiment, des Btp, des transports, lors du 4è panel animé dans le cadre de la quatrième édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia), au Parc des expositions d’Abidjan.
Dr Ohoueu Didier Gbocho, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody Abidjan, a affirmé le 13 novembre 2024, lors du panel, « au ministère des Transports, on préconise le transport en commun » pour réduire l’émission des gaz à effet de serre.
Dr Ohoueu Gbocho s’exprimait lors du quatrième panel de la 4è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia) ayant pour thème, » Infrastructures durables et changements climatiques : objectif zéro carbone ».
Poursuivant ses propos, Dr Gbocho a soutenu, « c’est la raison pour laquelle, nous appelons de tout notre vœu à l’aboutissement de ce projet (le métro) pour réduire notre emprunt en carbone ».
Avant lui, le directeur général d’Ageroute, Coulibaly Fabrice, avait émis cette même idée. Pour ces deux panelistes, avec l’avènement du métro, beaucoup de citadins abandonneront leurs véhicules au profil de ce moyen de transport en masse. Ce qui décongestionnera la circulation et par ricochet, réduira l’émission de gaz à effet de serre dans la nature. Pour réduire la pollution de l’environnement, le directeur de l’Ageroute a proposé également l’usage des véhicules électriques.
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Lors des échanges, répondant à une préoccupation, Coulibaly Fabrice a expliqué qu’en 2021-2013, sa structure a expérimenté les panneaux solaires pour l’éclairage public. Quand même cette expérience n’a pas été fructueuse, l’Ageroute est en train de réitérer cette expérience sur la route de Bingerville et d’Abobo en partenariat avec CI-Energies.
Pour le directeur général d’Ageroute, toutes ces initiatives visent à réduire l’émission de gaz à effet de serre, « mais on ne peut pas arriver à zéro carbone. Ce n’est pas possible. On essaie de minimiser ».
L’usage de l’énergie éolienne, l’agriculture intelligente sont des propositions faites par Aliou Camara, Conseiller technique à la Sodexam, sur le même sujet. Il n’a pas omis de révéler que la réalisation de la centrale voltaïque de Boundiali, dont la première phase est terminée s’inscrit au chapitre des efforts fournis par la Côte d’Ivoire pour réduire son taux de carbone conformément à ses engagements pris lors de la Cop de Paris.
Pour sa part, Koné Lamine, président du Groupement industriel bâtiment travaux publics (Gibtp), a mis l’accent sur les obstacles liés à la commercialisation des énergies renouvelables en Côte d’Ivoire.
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Le coût, l’absence de cadre juridique, la résistance au changement climatique, a-t-il fait remarquer, sont autant de maux ne facilitant pas l’accès aux énergies renouvelables. Avant d’appeler l’Etat à faire un rabaissement de la taxe sur les matériaux liés aux énergies renouvelables.
Débuté le 12 novembre 2024, le 4è Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia) a fermé ses portes dans la soirée du 14 novembre 2024.
Aka Ahoussi