Le Syndicat national des enseignants et personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (Synepplaci) a animé, samedi 28 janvier 2023, une conférence de presse suivie d’une Assemblée générale ordinaire, à leur siège sis à Treichville (Abidjan).
Animant une conférence de presse, il a fait cas de son expérience de gestion de syndicat depuis les années lycée voire l’université. Selon le Sg national du syndicat, Oumar Camara, cette gestion du syndicalisme rime avec son nom, qu’est Camara. Car, dira-t-il, le nom Camara symbolise la puissance et le pouvoir dans sa région. En réponse à ses détracteurs qui sèment la mort dans le rang des membres du syndicat.
Car, dira-t-il, le nom Camara symbolise la puissance et le pouvoir dans sa région
Une des difficultés que vivent les enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire est la condition de vie qui n’est plus reluisante depuis des années. Ces difficultés ne relèvent pas d’une loi, précise Oumar Camara, Secrétaire général national du Synepplaci, mais plutôt d’une volonté de certains individus de faire asseoir leur envie, besoin sur les autres (avoir toujours de l’argent). Il y a des documents tels que la Convention qui régit l’enseignement privé, qui date de plus de 30 ans aujourd’hui.
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« Aucune signature de qui que ce soit. Alors nous avons décidé de mettre fin à tout cela », s’est offusqué le Secrétaire général national du Synepplaci, Oumar Camara. Pour lui, les difficultés de ce secteur se trouve entre les mains de certaines personnes, qui ne veulent pas que ces enseignants du privé réussissent, mais, mieux soient sous le poids de la misère.
Arrivé à la tête de ce syndicat de l’enseignement, il y a 30 ans, Camara Oumar estime que ce sont d’autres syndicats qui gèrent ce milieu et font plus de 2000 milliards de Fcfa de perte d’argent pour les enseignants du privé.
« La première des choses, j’ai écrit au président de la République en lui exposant la situation des enseignants du privé. Comment peut-on régler cela, il faut mettre tous ceux qui gèrent ce secteur à l’écart et nous faire la place afin que nous-mêmes nous puissions gérer nos problèmes. A partir de là, je suis prêt à faire des concessions pour les dettes qu’il y a. J’ai saisi le Médiateur de la République pour que ce problème soit résolu », a affirmé le Sg national du syndicat.
je suis prêt à faire des concessions pour les dettes qu’il y a.
A ses détracteurs qui utilisent des moyens pour avoir l’argent sur le dos du syndicat, il a été très ferme. « Ce chemin qu’ils prennent, je le connais. Je suis plus outillé qu’eux. En 2023, j’utiliserai tous les moyens à ma disposition. Mais la situation des enseignants doit changer… ».
L’Assemblée générale ordinaire va échanger et discuter sur la nouvelle convention. Oumar Camara estime qu’il faut qu’on revienne sur les documents qui ont toujours existé.
Magloire Madjessou