Côte d’Ivoire, 44 expert(es) en ingénierie du Genre distingués

Les experts en ingénierie du genre pour la 3^e promotion baptisée Charles Kouassi ont reçu leurs diplômes du Représentant du parrain, Serge Dibi.

Contribuer à créer un environnement favorable à la promotion de l’approche genre en tant qu’outil de développement efficace, inclusif et durable. Telle est la mission que s’est assignée depuis 2017, la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions ». Ce samedi 12 décembre 2020, a eu lieu, à Abidjan Plateau, la cérémonie de graduation de la 3^e promotion des experts en ingénierie du genre au nombre de 44.

Cette graduation a un cachet particulier, parce que selon la ministre Euphrasie Kouassi Yao, 2020 a été une année de combats et de victoires que nous avons remporté ensemble. Abordant l’aspect des défis, elle dira que le Covid-19 a bouleversé le quotidien du monde et les crises pré et post-électorales qui ont secoué la Côte d’Ivoire. Mais « face à cette pandémie et à la situation politique très sensible en terre ivoirienne, la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » a réalisé quelque chose de fort : Nous nous sommes réinventés et nous avons transformé nos difficultés en opportunités, en passant des cours en présentiel aux cours en ligne, avec une réussite sans précédent. »

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Pour la ministre, la formation en ingénierie du genre consiste à faire la promotion de l’approche genre en tant qu’outil d’analyse, de diagnostic et d’orientation des décisions concernant les questions de développement. Convaincue, par ailleurs que, ces auditeurs « sont sortis transformés et prêts à relever tous les défis aussi bien au niveau national qu’international. »

Des panthéons des entreprises

Quant à Serge Dibi, chargé des projets à la Cnps et Représentant le directeur général de la Cnps, a souligné que le genre est un outil efficace et durable préconisé par le Programme national de développement 2016-2020 et est un engagement sans relâche de la Chaire Unesco. Pour lui, la Cnps ayant inscrit cette formation est au cœur des panthéons des entreprises qui ont en cœur la prise en compte du genre dans leur évolution. « Garantir la présence d’impétrants dans les différentes promotions, et cela, depuis le début de cette aventure », dit-il. Pour finir, il a indiqué à l’endroit de ses filleuls que la promotion du genre dans notre pays un idéal partagé par tous. Aussi, attend-il des attentes relatives à leur contribution à apporter un plus à la question du genre dans les entreprises.

Anne Lemaistre, Chef de bureau Unesco à Abidjan, a évoqué à l’endroit de la ministre Euphrasie Kouassi Yao qu’elle se bat pour que les thèmes soient proches de l’Unesco. Pour elle, le Bureau de l’Unesco à Abidjan dispose de solides partenaires dont elle est fière. Se réjouissant fort bien de cette promotion Charles Kouassi, le Chef de Bureau Unesco à Abidjan a souhaité que cette opportunité de formation soit saisie dans le reste de la sous-région et l’Unesco compte pour le développement durable de la Côte d’Ivoire.

Gisèle Mélèdje, au nom des récipiendaires, a exprimé qu’ils sont honorés d’être reconnus par une organisation qu’est la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions. » Pour elle, « grâce à la formation en ingénierie du genre que nous avons reçue, nous sentons prêts à servir avec bienveillance et dans une dynamique collective nos entreprises et communautés au bénéfice de notre cher et beau pays, la Côte d’Ivoire mais également de l’humanité. »

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Mélèdje, au nom de ses pairs, a dit ouvrer au côté de la ministre et celles des autorités compétentes pour plus de justice sociale, pour rétablir les équilibres menacés, accompagnés et favoriser les évolutions sociétales, promouvoir l’égalité des chances et lutter contre les discriminations à travers des projets structurants et fédérateurs.

Enfin, elle a pris l’engagement de relever le défi de faire de chaque citoyen un ambassadeur (rice) du genre comme outil de développement durable.

Cette promotion est la troisième après celle de 2017-2018 et 2018-2019. La première avait 30 auditeurs et la deuxième 35 auditeurs. Pour l’année prochaine, la formation en ingénierie du genre passe au cap de l’international, avec Spécialisation en ingénierie du genre (Sig).

Magloire Madjessou