Jeudi 26 octobre 2023, les journalistes de Côte d’Ivoire, à travers l’Association de la presse étrangère ont organisé la commémoration du 20è anniversaire du décès du journaliste français, Jean Hélène, à la Maison de la presse d’Abidjan Plateau. Celui-ci a été assassiné, le 21 octobre 2003, à Abidjan.
Au nom de son organisation la presse étrangère en Côte d’Ivoire, M’ma Camara, la présidente, a organisé une rencontre pour rendre hommage à un journaliste français décédé, en Côte d’Ivoire. Pour elle, la disparition du confrère fait exactement 20 ans qu’il n’est plus sur la terre des hommes.
« Cette cérémonie souligne l’importance que nos États devraient accorder à la sécurité des professionnels des médias et à l’accès libre à l’information dans nos sociétés démocratiques », a déclaré M’ma Camara, présidente de l’Association de la presse étrangère.
Jean Hélène était, dit-elle, passionné par son métier, convaincu de la mission des journalistes, celle de mettre en lumière les faits. Aussi, a-t-elle souhaité que le lieu de sa mort, lieu du tragique assassinat de notre confrère, porte le nom, Place Jean Hélène.
lieu du tragique assassinat de notre confrère, porte le nom, Place Jean Hélène
Pour finir, la présidente M’ma Camara a demandé au ministre de la Communication que cette journée du 21 octobre soit officiellement instituée en tant que Journée nationale de solidarité pour la sécurité, la protection des professionnels des médias, et l’accès à l’information en Côte d’Ivoire.
L’assassinat de Jean Hélène, selon le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, nous interpelle tous et nous rappelle que la liberté de la presse peut avoir un lourd prix dans un monde ou la passion associée à une forme d’obscurantisme peut engendrer des actes les plus inexpliquées et même les plus barbares.
Il restera une voix singulière, à en croire le ministre, pour un public diversifié, tant en Côte d’Ivoire qu’à ailleurs.
En achevant ses propos, le ministre dira qu’en cette journée de commémoration, « nous saluons le travail des journalistes qui, comme Jean Hélène, ont œuvré et continuent d’œuvrer pour la vérité et la liberté d’expression ».
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»