La Prélature de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire a célébré, samedi 25 septembre 2021, à la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan Plateau, le 40è anniversaire de son institution. Devant des personnalités politiques et religieuses, dont notamment des Nosseigneurs Alexis Youlo Touabli, célébrant principal et évêque du diocèse d’Agboville, Boniface Ziri, évêque du diocèse d’Abengourou et de Maurice Konan, évêque émérite de Daloa et de nombreux prêtres des diocèses de Côte d’Ivoire.
Pour ce 40è anniversaire de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, des milliers de fidèles de cette institution et les chrétiens des paroisses d’Abidjan et de l’intérieur ont pris d’assaut la cathédrale saint Paul d’Abidjan Plateau pour assister à cette messe d’action de grâce. Le 25 septembre 1981-25 septembre 2021 fait exactement 40 ans d’existence que cette institution de l’église a pris forme en Côte d’Ivoire, avec de nombreuses actions sociales, humaines et spirituelles tant Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Célébrant cette messe d’action, Mgr Alexis Youlo Touabli, Représentant le Cardinal Jean Pierre Kutwà, a d’abord rendu gloire et grâce à Dieu pour cet évènement majeur qu’est la célébration des 40 ans de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire.
40 ans de présence et d’apostolat de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire de grâces et de bienfaits accordé par le Seigneur à notre pays, la Côte d’Ivoire
« 40 ans de présence et d’apostolat de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire de grâces et de bienfaits accordé par le Seigneur à notre pays, la Côte d’Ivoire. Ce pays, la Côte d’Ivoire qui a été une noble vocation, parce qu’appelée à être le modèle de l’espérance promise à l’humanité et la patrie de la vraie fraternité », a souligné Mgr Touabli Youlo, avant de dire qu’il convient de rendre grâce à Dieu et de féliciter l’Opus Dei en Côte d’Ivoire. Devant cette grande joie et grâces, il a demandé aux nombreux fidèles de se réjouir de cet évènement.
Abordant un autre pan de son homélie, Mgr Touabli Youlo a parlé de la sainteté comme étant l’objectif de l’Opus Dei. Trouver le chemin de la sainteté, dit-il, à travers les réalités de la vie quotidienne ordinaire : la famille, le travail, l’engagement social, les relations sociales et toutes ces petites choses qui tissent la vie en société. Selon lui, la sainteté ne consiste pas seulement à réaliser de grands exploits, ni à faire des choses extraordinaires encore moins à réussir de grandes prouesses.
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« La sainteté, c’est tout simplement vivre une vie ordinaire sur le regard extraordinaire de Dieu », affirme-t-il. Poursuivant, il dira que la sainteté est de faire tout en Dieu et par Lui. Même les choses qui peuvent paraitre les plus banales. « La sainteté n’est pas quelque chose de facultatif mais une obligation, c’est-à-dire une exigence de notre baptême. Ainsi donc, la sainteté est notre vocation ultime et commune (…) Mais tous, prêtres, religieux et laïcs, nous avons tous une vocation qui nous ait commune et qui est aussi une vocation ultime. C’est de parvenir à la sainteté », a déclaré Mgr Alexis Touabli, avant d’inviter tous à aspirer à la sainteté.
L’abbé Sissoko Abdoulaye, Vicaire régional de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, a rendu grâce à Dieu pour cet événement. Il a rappelé la naissance de l’Opus Dei le 26 septembre 1980, avec l’arrivée des premiers missionnaires et le 25 septembre 1981 arrivèrent les premières femmes (8). Enfin, il a exhorté les fidèles à l’après 40 ans, c’est-à-dire à la préparation des 50 ans de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire et le centenaire au niveau mondial, en 2030.
Les pionniers de la graine
S’il y a des difficultés, la croix nous accompagne toujours mais c’est elle qui fait la fécondité
Le 25 septembre 1980, les premiers hommes et femmes, au nombre de 8, de l’Opus Dei arrivèrent en Côte d’Ivoire pour le travail apostolique. Des démarches se feront auprès de l’archevêque d’alors, Bernard Cardinal Yago et plus tard des autorités du pays. Ainsi, le travail apostolique débute à Abidjan pour s’étendre progressivement dans les villes de Yamoussoukro et les autres diocèses du pays.
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Au cours de cette eucharistie, les personnes ayant semé la graine du travail apostolique, dont Mgr François Sanchez-Casas ; Ignacio Olabarrieta ; Manuel Lago ; Margueritte Cherel ; Rosario Alonzo et Marie Chabert ont reçu des présents et encouragements pour leur travail abattu en 40 ans en Côte d’Ivoire. « S’il y a des difficultés, la croix nous accompagne toujours mais c’est elle qui fait la fécondité. Tout concoure au bien, si on cherche Dieu », a dit Margueritte Cherel. Parlant de l’objectif, elle a indiqué que ce n’est pas atteint, car il s’agit de sa propre sainteté. « On a fait des voyages à Abidjan, Gagnoa, Bouaké…il reste encore beaucoup, et les gens du Togo, Bénin… nous attendent ».
Des enfants au nombre de 40 ont porté des bougies allumées jusqu’à la grotte de la Vierge Marie.
Magloire Madjessou