Sept mois de cours intenses, aucun répit par moments. 14 étudiants en Droits de l’Homme et action humanitaire (DHAH) se sont retrouvés, samedi 30 mars 2019, pour partager un repas fraternel et échanger sur quelques perspectives.
Des étudiants (es) de la promotion 2017-2019 du Centre de de recherche et d’action pour la paix (Cerap) de la filière Droits de l’Homme et action humanitaire (DHAH) se sont retrouvés à la fin de leur dernier cours de l’année, samedi, au domicile de l’une de leurs condisciples, Violaine Aya Attoumgbré, sis à Cocody Cité cadres.
Durant sept mois de cours intenses suivis d’exposés et examens, ces étudiants en DHAH, au nombre de 14, ont décidé de se retrouver au cours de cette journée du samedi pour partager un repas fraternel et s’égayer. Mais aussi pour évoquer les perspectives de carrières d’emplois après la soutenance du mémoire de fin de cycle Master II.
Cette journée avait au programme des menus, entre autres, du tchèp au poulet, l’attieké à l’huile rouge avec la soupe de bœuf, des grillades. Sans omettre la boisson qui a sublimé et extasié la journée de certains, au point de briser leur timidité pour esquisser des pas de danses des morceaux en vogue. Les « hôtes » de Violaine n’ont pas boudé leur plaisir en se régalant avec enthousiasme ces différents mets délicieux et copieux confectionnés pour eux.
La cour qui a servi de partage de repas et de causerie-débats par moments, sous le Gacaca (herbe à palabre, expression rwandaise, dont se souviennent ces étudiants…) a permis de passer en revue les joies et peines ressentis par les étudiants de DHAH au cours de l’année 2018-2019. Surtout de se donner des conseils pour la rédaction du mémoire et comment aborder la problématique des études post-emploi.
« Moment de joie, de fraternité, d’amitié et de partage dans un cadre agréable », a soutenu Sandrine Ella Anoma, étudiante en Master II DHAH. Ajoutant « qu’elle a appris beaucoup après une année bien chargée riche en pression. »
On notait également la présence des autres étudiants à cette cérémonie, avec qui l’aventure estudiantine au CERAP a débuté en 2017. Qui sont venus soutenir leurs condisciples qui fêtaient. Il s’agit de Pacôme Tchétché Kouadio, Delphin Gbigbi Kpatta et d’Honoré N’Guessan.
Yannick Ahonzo, délégué adjoint de cette filière, a exprimé sa satisfaction et prodigué quelques sages conseils à ses promotionnaires. « C’est une grande joie de souffler, après ces moments intenses d’
études. Cela n’a pas été facile entre étudiants et professionnels qui sont les bénéficiaires de ces cours. Nous voulons aussi tisser les relations entre nous ».
Concernant les mémoires, qui constituent un véritable point d’achoppement des étudiants tant sur la rédaction et le dépôt, selon le calendrier arrêté par l’administration au mois de septembre prochain. Pour Ahonzo, le projet de mémoire est ce sésame qui ouvre la porte de l’emploi surtout lorsqu’il est bien structuré.
« Il faut que les uns et les autres se mettent la pression pour rendre les mémoires. Sachant que tous n’ont pas encore une grande connaissance pour la méthodologie, nous allons nous atteler d’ici la semaine prochaine à installer un système de relecture de mémoire avant qu’ils ne parviennent aux directeurs de mémoires », a-t-il promis.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»