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Côte d’Ivoire, Hamed Koffi Zarour : «L’opposition a le droit d’appeler à la désobéissance civile »

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Hamed Koffi Zarour se dit peiné de la situation politique de son pays/Ph Credochristi.com

Hamed Koffi Zarour, président du Mouvement « Agir pour la Côte d’Ivoire » et candidat à la présidentielle désistant, invité de l’émission Life Talk, lundi 5 octobre 2020, a exprimé son avis sur la désobéissance civile lancée par les partis et groupements politiques d’opposition.

Répondant à la question du journaliste sur la désobéissance civile lancée par les partis politiques de l’opposition, Hamed Koffi Zarour, candidat à la présidentielle, et qui s’est retiré, estime que cela est aux antipodes de la violence.

« Oui, l’opposition a le droit d’appeler à la désobéissance civile, à partir du moment, où celle-ci n’a pas pour conséquences d’entrainer la violence, la déstabilisation du pays. Mais cela peut entrainer le ralentissement de l’activité, que le pays soit à l’arrêt, pour bien montrer que les Ivoiriens ne sont pas contents », a justifié le président du Mouvement Agir pour la Côte d’Ivoire.

Lire aussi: Côte d’Ivoire, Bédié, Assoa Adou, Mabri, Mamadou Koulibaly, Soro… appellent à la désobéissance civile

  • « Que nous coûte un report de la présidentielle du 31 octobre 2020 », s’est-il interrogé ?

Il a aussi mentionné qu’il n’a pas été associé à cette rencontre organisée par l’opposition pour lancer la désobéissance civile, au siège du Pdci-Rda, à Cocody Abidjan. L’homme d’affaires a invité le président de la République à mettre balle à terre, à discuter avec l’opposition politique pour aplanir les points de divergences dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. « Que nous coûte un report de la présidentielle du 31 octobre 2020 », s’est-il interrogé ?

Le candidat à la présidentielle, qui s’est retiré au dernier moment, dit être optimiste mais aussi inquiet au regard de ce qu’il entend et voit « Je ne sais pas comment certains arrivent à garder leur sérénité dans un contexte aussi délétère. Voyez-vous qu’il y a des délégations qui viennent en Côte d’Ivoire pour essayer d’aplanir les positions. Cela veut dire que la situation devient préoccupante et à un moment donné il faut dire merci à nos organisations sous-régionales

 Maryl Goré-Avih

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