Le berger Marie Pacôme Achija, suspendu par le Cardinal Kutwà, reprend les activités laissées en suspens à la grande joie des milliers de fidèles.
Les 3 mois de suspension prononcée par Jean Pierre Cardial Kutwà à l’encontre du Berger Achija Marie Pacôme ont pris fin. La reprise des activités laissées-en suspens pour faute jugée grave par l’Eglise catholique-a été constatée sur la page Facebook du berger Achija, ce mercredi 22 mai 2019.
« Rentré dans l’obéissance suite à sa suspension par le Cardinal Jean Pierre Kutwà, Archevêque d’Abidjan, le berger Achija Pacôme Marie, reprend du service. Annoncées ce mercredi 22 mai 2019, ses célèbres prières de 06h et 00h sont de retour. Il s’agit d’espaces spirituels beaucoup suivis en direct sur Facebook, où ce leader de la Communauté catholique mère du divin amour est en interaction avec des internautes », pouvait-on lire sur sa page.
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A l’occasion de la célébration des noces de perles de la Communauté catholique mère du divin amour (Cmda) à la chapelle Saint François d’Assise Palmeraie Cocody-Abidjan, le 3 février 2019, l’Archevêque d’Abidjan, Jean Pierre Cardinal Kutwà, avait pris la décision de le suspendre de toutes activités de son Ministère d’évangélisation et de combat spirituel, durant 3 mois. Estimant de fait que son attitude « avait créé un choc au sein de la communauté ecclésiale » en Côte d’Ivoire.
Le bâton de l’Archevêque
« Dans l’Eglise la contrition n’est parfaite que lorsqu’elle est suivie de pénitence. C’est dans cet ordre que je demande à Pacôme Marie Achija d’arrêter ses activités pendant trois mois pour le choc qu’il nous a donnés de vivre », avait déclaré le Cardinal Kutwà.
Pour ses nombreux fidèles qui participent aux activités du berger, convaincus qu’il obéira à l’Eglise catholique et à la sanction infligée par l’Archevêque, ils ne s’en doutaient de sa capacité à surmonter les épreuves, dans la foi et l’humilité. « En effet, dans le silence de la faute reconnue, il a accepté sa peine et l’a purgé. 139 jours se sont écoulés, depuis le dimanche 3 février 2019 et le Berger Achija Pacôme n’a pas bravé l’Eglise », écrit-il.
Interrogé pour en savoir la pertinence des propos relayés sur sa toile, dame Aman, membre de son staff, a répondu que la publication de la reprise des activités du berger sur son réseau social était la preuve plausible de son retour parmi les siens.
Achija, un berger adulé !
Les prières et autres rassemblements organisés par le berger Achija ont toujours drainé un monde considérable de fidèles estimés entre 5 et 10.000 participants. A l’annonce de sa suspension, de milliers de fidèles ont été mécontents de la décision. D’autres, par contre, ont révisé leurs positions, en se soumettant à la Sainte Eglise.
Son retour tant attendu depuis ce mercredi a été salué par des milliers d’internautes et chrétiens. Déjà, vers 12h, sur sa page Facebook, l’on dénombrait 1.149 commentaires et 5 975 likes. Les commentaires à cet effet allaient bon train. « L’humilité précède la gloire et toute la gloire revient à Dieu. Nous sommes dans la joie », s’est réjouie Amlan Marie Noëlle Konan, une internaute.
Une autre déjà perçoit la force de frappe de l’évangélisation et le combat qui seront menés contre les ennemis du Christ. « « Ayayaïe », le monde des ténèbres tremble, tremble déjà parce que nous allons les bombarder. La guerre fait du bruit, soldats, apprêtez-vous pour le combat », renchérit Valencia N’Takpé.
Pour rappel, le berger Marie Pacôme, lors d’un voyage en Afrique du Sud, s’était fait imposer les mains par le pasteur évangélique Apha Lukau, devant une foule de chrétiens. Cette vidéo a fait le tour du monde, mais pire, a sidéré les consciences catholiques, à commencer par le clergé ivoirien.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»