Une douzaine de journalistes fact-checkeurs d’organes de presse sont formés sur les techniques du Factchecking dans un hôtel d’Azzureti (Grand-Bassam) du 14 au 18 mars 2022. Cet atelier de formation est organisé par Cfi France.
Durant 5 jours, des journalistes des rédactions dédiés exclusivement à la rédaction de la pratique du Fact-checking (Fc) seront formés à Azurreti (Grand-Bassam) sur les techniques du fact checking. Durant ces jours, ils apprendront les techniques, astuces pour la rédaction d’un article Fc. Le 1er jour de l’atelier, les formateurs ont fait le point des productions de la Côte d’Ivoire-Bénin.
Concernant la Côte d’Ivoire, selon le formateur Donatien Koffi, il a estimé que la Côte d’Ivoire s’est nettement améliorée, avec une vingtaine de productions de la période de janvier 2022 à février. Soit 50 buzz en raison de 2 fois par mois à réaliser. Ce qui fait un taux de 38% de vérifications.
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La palme d’honneur est détenue par le site Ivoirecheck suivi d’Eburny Today. Il exhorté les journalistes à faire mieux pour atteindre le chiffre escompté exprimé par Cfi. « Il y a une bonne réactivité sur certains sujets chauds. On remarque qu’il y a des journalistes qui ont traité au moins 7 sujets portant sur le Mali en raison de l’actualité. Il y a aussi des axes d’amélioration dans le travail », a-t-il dit.
Quant au formateur, Olivier Ribouis, il a évoqué le cas du Bénin, où 6 médias sont embarqués dans l’aventure du factchecking. De septembre 2021 à mars 2022, les 6 médias ont produit 83 articles factcheckés. Cependant, il a relevé que le site en ligne Banouto du Bénin avait déjà la pratique de ce genre de production nouvelle. Pour lui, ces médias béninois connaissent une évolution disparate en termes de Fc. « Il y a une certaine amélioration de la qualité de production et une certaine irrégularité ces temps-ci », a noté le formateur béninois.
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»