Père Abdoulaye Sissoko, Vicaire régional de la Prélature Opus Dei en Côte d’Ivoire, en prélude aux festivités marquant le 40e anniversaire de l’institution, en septembre prochain, a convié, vendredi 7 février 2020, les journalistes à un déjeuner de presse, au Plateau Dokui, Abidjan.
Il y a 40 ans que la Prélature de l’Opus Dei (Œuvre de Dieu) fondée par Saint Josémaria Escriva s’est implantée en Côte d’Ivoire. 40 ans qu’elle a créé des centres de formations éducatives, doctrinales et sanitaires pour les jeunes. 40 ans enfin qu’elle aide et accompagne les chrétiens ordinaires à être saints de la porte d’à côté. Tel est donc la substance des propos prononcés par le père Abdoulaye Sissoko, Vicaire régional de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire.
Le 40e anniversaire que s’apprête à célébrer la Prélature Opus Dei sera meublé de diverses activités, notamment la caravane, qui débutera le 16 février, à Saint Jacques des II Plateaux Cocody et la grande célébration eucharistique, le 26 septembre prochain, à la Cathédrale Saint Paul du Plateau.
- Voilà pourquoi, nous avons voulu marquer cet événement en partageant le bonheur que nous avons reçu d’avoir ce message qui illumine nos vies de chrétiens, ici en Côte d’Ivoire et à travers le monde.
« La célébration des 40 ans nous donne l’occasion de partager cette joie. Voilà pourquoi nous avons voulu marquer cet évènement en partageant le bonheur que nous avons reçu d’avoir ce message qui illumine nos vies de chrétiens, ici en Côte d’Ivoire et à travers le monde », s’est félicité père Abdoulaye Sissoko. Et d’ajouter encore parlant de la sainteté, « être heureux ici sur la terre et surtout être heureux définitivement au ciel. C’est une autre manière de définir la sainteté. Et, en ne faisant pas des choses extraordinaires ».
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La Prélature de l’Opus Dei fondée, le 2 octobre 1928, par Saint Josémaria et reconnue par le Vatican, a une mission essentielle envers les fidèles dans le monde. Pour le père, sa mission est d’aider les chrétiens ordinaires à être des saints de la porte d’à côté.
Cette sainteté peut se manifester, dans le travail ordinaire, la vie familiale et les relations sociales. « L’Opus Dei donne les moyens à tous les chrétiens, qui le souhaitent, de toutes confessions sociales, de tout âge, homme, femme, jeune, travailleur manuel, intellectuel, etc de pouvoir atteindre cet objectif magnifique de l’évangile», a-t-il affirmé.
A la question de savoir pourquoi une position radicale de l’Opus Dei sur les décisions de l’Eglise catholique. Pour le père Sissoko, il n’y a pas d’aile dure dans l’Eglise catholique. « Il y a les différents charismes, qui mettent en évidence la richesse de l’amour de Dieu pour les hommes. La grande diversité que nous avons à être les êtres humains, et qui permet à chaque homme de s’exprimer ». Enfin, il a réaffirmé que l’institution n’est pas fermée contrairement à ce que pense une certaine opinion mais œuvre en profondeur, sans faire de campagne, pour la sanctification des âmes.
En 40 ans d’existence, l’Opus Dei a, à son tableau de bord 13 prêtres et 500 fidèles laïcs. Avec 500 coopérateurs. De 1982-1983, Saint Jean Paul II érige l’Opus Dei en prélature personnelle et nomme le prélat Alvaro del Portillo. 1992, le fondateur Josemaria est béatifié par Jean Paul II et le 6 octobre 2002, il fut canonisé.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»