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Côte d’Ivoire : un Comité de veille et d’action pour la bonne gouvernance mis en place

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Des femmes mises à contribution auprès des leaders et communautés/Ph Credo

Un comité regroupant des femmes et dénommé comité de veille et d’action pour la bonne gouvernance locale a vu le jour vendredi 28 octobre 2021 au sortir d’un atelier de deux jours dans la salle des réunions de l’antenne de l’institut national de l’hygiène publique.

Initié par l’organisation non gouvernementale (Ong)Equal access international (Eai), Accès équitable international, cet atelier avait pour but essentiel d’encadrer les femmes de divers quartiers et horizons y compris certaines femmes peuhles à asseoir un comité de veille et de proposer des d’actions à ce comité afin de conjuguer leurs efforts pour une gouvernance locale maîtrisée.

Ces femmes iront donc vers les cadres, chefs de villages et leaders communautaires du département afin de leur présenter la situation de la gente féminine quant aux violences basées sur le genre (VGB). Puis, elles plaideront pour une meilleure implication des femmes dans tous les secteurs d’activités. Enfin, elles présenteront un certain nombre d’actions qu’elles envisagent entreprendre pour redorer l’image des femmes au plan local. Après plusieurs échanges, ces femmes ont décidé de confier la présidence de ce comité à Kafanga Traoré épouse Bamba, l’élection de deux commissaires aux comptes ayant également suivie.

« Nous avons une tâche énorme et louable parce qu’il s’agit de l’autonomisation de la femme et de la cohésion et du développement de Tengrela. Mais, ensemble, unies et solidaires, nous y parviendrons », a déclaré la nouvelle élue présidente, qui a remercié ses sœurs pour la confiance placée en elle, avant d’appeler les cadres à appuyer de par leur position les actions de « leurs mamans ». Pour la facilitatrice communautaire locale de Eai, Valérie Tiépé Sorho, cet atelier est une réussite puisqu’elle aura permis à des femmes différentes de se mettre ensemble, de décider librement du contenu de leur mission et des actions à mener pour y parvenir.

« Ces femmes ont les capacités de défendre les intérêts de leurs sœurs et d’améliorer leur sécurité ainsi que leur participation dans la vie sociale et économique du département. Je suis fière d’elles« , a conclu dame Sorho qui se dit très positive sur l’image que l’on donnera désormais aux femmes de Tengrela. Cet atelier intervient après celui dit de contact avec les différentes femmes qui s’est déroulé les 24 et 25 septembre dernier dans la même salle.

Charles Koffi, correspondant

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