240 millions F Cfa. C’est la somme que les fournisseurs de l’État ayant fourni des prestations de services, lors du 27è Congrès de l’Union postale universelle (Upu) continuent de réclamer à l’Etat de Côte d’Ivoire, deux ans après, ledit événement.
Un communiqué signé de Gré Faustin, président du Syndicat national des fournisseurs de l’État de Côte d’Ivoire (Synafeci), et dont nous avons reçue copie, dénonce le fait que deux ans, après leurs prestations dans le cadre du 27 è Congrès de l’Union postale universelle (Upu) tenu en Côte d’Ivoire, des prestataires de services n’ont toujours pas reçu leurs dus.
C’est du 10 au 28 août 2021 que s’est déroulé le 27è congrès de l’Upu en Côte d’Ivoire. Selon ce communiqué, le montant des prestations non payées par l’État de Côte d’Ivoire dans ce cadre s’élève à 240 millions de FCFA, alors que les différents partenaires à l’événement avaient pris toutes les dispositions pour que ce genre d’incident ne se produise pas, stipule la même source.
Parmi ces prestataires de services, figure une dame entrepreneur répondant aux initiales de A. B., à qui l’État doit plus de 79 millions de FCFA. Le 6 juin 2023, dans le but d’aider cette dernière qui a failli se suicider à cause de ses dettes, Gré Faustin a jugé utile de l’accompagner au bureau du directeur de cabinet du ministère de la Communication et de l’Economie Numérique.
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Les échanges avec Adou Jean Martial, le directeur de cabinet n’ont abouti à aucun résultat puisque l’argent de ces fournisseurs reste encore bloqué au Trésor public, fait remarquer Gré Faustin, dans la note remise à la presse.
Dans ce communiqué, le président du Synafeci se dit très préoccupé par la situation des fournisseurs, surtout que, » lors de la passation de charge entre le ministre sortant et le nouveau venu, cette dette a été la priorité des priorités ». Mais depuis sa prise de fonction, le ministre Amadou Coulibaly ne fait pas de cette dette une priorité, déplore Gré Faustin.
Ne sachant plus quoi faire pour que les fournisseurs de l’État puissent entrer en possession de leurs dus, le président du Synafeci en appelle à l’aide du président de la République afin de les aider à sortir de cette situation. » Le Synafeci demande au président Alassane Ouattara de s’impliquer personnellement dans cette affaire qui n’honore pas notre pays, la Côte d’Ivoire », stipule le communiqué.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»