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Transports : les chauffeurs de motos taxis en grève à Bouaké, en marge de l’arrivée du président Laurent Gbagbo

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Les motos taxis en arrêt de travail à Bouaké/Ph DR

Tôt ce matin, nous avons sillonné quelques quartiers de la ville de Bouaké ce jeudi 17 juin 2021 pour constater la situation suite à l’arrivée de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Du quartier Broukro à N’guattakro, en passant par Houphouëtville même constat rien à signaler. La situation est calme. La population de cette ville du centre vague librement à ces activités. Les forces de l’ordre à la tâche. Administrations, commerces, banques etc ouverts au centre-ville de la ville de Bouaké. Bouaké est l’un des bastions du Rhdp qui a toujours été attaché aux valeurs et aux idéologies du président Alassane Ouattara.

Selon Koffi Elisée, cadre de la région, c’est une joie d’accueillir cette bonne nouvelle. « Je suis vraiment ému d’accueillir cette bonne nouvelle, l’arrivée du président Laurent Gbagbo qui pour moi rentre dans le cadre de la réconciliation des fils du pays parce qu’on ne peut pas parler de réconciliation et avoir des personnes en prison. Que l’arrivée du président Laurent Gbagbo nous donne de pouvoir aller à un dialogue politique digne », a-t-il souhaité, avant de décrier le comportement des chauffeurs de motos taxis qui dans les minutes qui ont suivi ont entamé une parade dans la ville exigeant la libération de leurs collègues qui ont été arrêtés suite à la phase de répression après le passage du Général de corps d’armée Alexandre Apalo Touré à Bouaké.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en application effective à de la mesure faisant obligation du port de casque, les rétroviseurs…par les usagers des deux et trois roues, qui débutait le lundi 26 avril 2021.

C’est dans cette phase de répression que 5 chauffeurs de taxis motos ont été arrêtés et 3 éléments du Haut conseil des transporteurs également été arrêtés mais après plusieurs bruits de motos obstruant le commissariat du 2è arrondissement jusqu’à l’ancien état-major, ils ont pu voir la libération de deux des leurs. Sur place interrogé, un chauffeur de taxi moto sous le couvert de l’anonymat explique.

« Deux de nos amis ont été arrêtés à la gare de M’bahiakro par les agents des forces de l’ordre sous prétexte qu’ils ne détiennent pas de documents et qu’actuellement il y’a des djihadistes en Côte d’Ivoire. À la suite de cela, ils ont été embarqués par les gendarmes, et ce depuis deux jours même après avoir fourni tous les papiers. Malgré les documents fournis, ils sont détenus raison pour laquelle nous exigeons leur libération maintenant sans procédure aucune », a-t-il déclaré.

Eliezer Kokrenou

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