Jeudi 30 octobre 2025, le journaliste Lucien Koua Ahoussi, journaliste à 7 info, a annoncé sa candidature pour les législatives du 27 décembre prochain. Journaliste de formation de plusieurs années, il compte mettre son expertise et ses connaissances pour le développement de la circonscription de Dimbokro.
Quels sont vos parcours et les principales expériences qui vous ont conduit, aujourd’huin à envisager un engagement politique ?
Né dans les années 1980 à Dimbokro, au cœur de la Côte d’Ivoire, Ahoussi Koua Lucien est un fils du terroir, marié et père de deux charmantes filles. Issu d’une famille Agni originaire de Bongouanou, il grandit dans un foyer modeste mais travailleur. Son père, employé à l’Union Industrielle Textile de Côte d’Ivoire (UTEXI) entreprise aujourd’hui fermée depuis plus d’une dizaine d’années lui a transmis très tôt le goût de l’effort et de la dignité.
C’est à l’école primaire de Koffikro, l’un des quartiers populaires de Dimbokro, que Lucien Ahoussi effectue ses premiers pas dans le système éducatif. Après le décès de son père au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Dimbokro, la vie du jeune garçon prend un tournant. Sa tante, soucieuse de son avenir, décide alors de l’envoyer poursuivre ses études auprès d’un oncle à Bouaflé.
Devenu journaliste, Ahoussi Koua Lucien a eu la chance de côtoyer de nombreux acteurs politiques et de participer à plusieurs séminaires
Je profite de cette occasion pour lui dire merci, du fond du cœur, pour tout ce qu’il a fait pour moi. Devenu journaliste, Ahoussi Koua Lucien a eu la chance de côtoyer de nombreux acteurs politiques et de participer à plusieurs séminaires. Ces expériences l’ont profondément marqué et ont renforcé sa conviction : la politique peut être un levier puissant de développement local.
Qu’est-ce qui motive votre décision de vous porter candidat aux élections législatives du 27 décembre 2025, après plusieurs années dans le journalisme ?

J’ai compris qu’en étant élu, je pourrais contribuer à rouvrir des usines, attirer des partenaires et créer des emplois pour ma région.
le redressement économique de Dimbokro passe avant tout par la réouverture d’une grande unité industrielle
Pour lui, le redressement économique de Dimbokro passe avant tout par la réouverture d’une grande unité industrielle, capable d’absorber la jeunesse en quête d’emploi. Il observe avec admiration les efforts du ministre Touré Mamadou à travers le Guichet Unique pour l’Emploi des Jeunes et exprime sa volonté d’accompagner cette dynamique à l’échelle locale.
Je lance un appel pour Dimbokro et sa jeunesse. Conscient des difficultés actuelles de la jeunesse dimbokroise, Ahoussi Koua Lucien se veut porteur d’espoir. Il rêve d’un Dimbokro plus prospère, où les jeunes n’auraient plus besoin de quitter leur terre natale pour trouver du travail.
La première des choses dans la vie, c’est la reconnaissance », affirme-t-il. « Je souhaiterais rencontrer le premier des Ivoiriens, le Président Alassane Ouattara, pour lui demander de se pencher sur la réhabilitation ou la création d’une usine à Dimbokro. Cela permettrait de freiner l’exode rural et de redonner vie à notre région
Quelles seront vos principales priorités si vous êtes élu député, et comment comptez-vous répondre aux attentes des populations ?
Ma vision est claire : servir et bâtir
Ma vision est claire : servir et bâtir. Je suis un homme de conviction, de foi et d’action. Le candidat que je suis incarne une génération de jeunes leaders qui croient en la transformation par l’engagement citoyen. Mon parcours témoigne d’un attachement profond à ma terre natale et d’un désir sincère de contribuer à son développement.
Réalisé par Magloire Madjessou











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»