Les premières condamnations de la marche interdite du 11 octobre 2025 sont tombées. Certains manifestants interpellés ont écopé de 36 mois de prison ferme, a-t-on appris de sources proches du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ce vendredi 17 octobre 2025.
»Au tribunal de Dabou, 24 manifestants ont été jugés et tous déclarés coupables et condamnés à 36 mois de prison ferme », a fait savoir Me Blessy Chrisostome, Secrétaire exécutif du PDCI-RDA chargé des questions judiciaires.
Toujours selon notre source, à Abidjan, l’audience n’a pu juger les 85. » Il était presque 20 heures quand le Tribunal vidait le délibéré du 32ème inculpé. De sorte que tous les autres ont été renvoyés pour être jugés jeudi prochain à savoir le 22 octobre 2025 », a indiqué l’avocat.
Ainsi, seuls 32 inculpés ont été jugés. 4 ont été relaxés. 2 d’entre eux, des femmes d’un âge très avancé et à la santé certainement précaire…
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Ainsi, seuls 32 inculpés ont été jugés. 4 ont été relaxés. 2 d’entre eux, des femmes d’un âge très avancé et à la santé certainement précaire, ont été condamnées à 36 mois assorties de sursis. »Ce qui veut dire qu’elles sont condamnées. Cette condamnation va entacher désormais leur casier judiciaire, mais elles ne feront pas la prison », a-t-il expliqué. Ajoutant que les 26 autres ont été tous condamnés à 36 mois d’emprisonnement.
»Nous ne manquerons pas, en cours de journée, de vous faire connaître, l’identité des personnes jugées hier », a promis le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA chargé des questions judiciaires.
Soulignons que le procureur de la République près le tribunal d’Abidjan, Oumar Braman Koné, environ 700 personnes avaient été interpellées dans le cadre de ces manifestations, notamment à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Des manifestations organisées par le Front commun PDCI – PPA-CI pour protester contre le quatrième mandat de Alassane Ouattara.
Jacky Ehivet Carine
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»