A l’occasion de la solennité de la Sainte Trinité, dimanche 16 juin 2019, le père Eric Assoumou, curé de la paroisse saint François d’Assise de Koumassi, a dénoncé les travers du système éducatif et invité les élèves à plus d’efforts dans les études.
Les examens à grand tirage en Côte d’Ivoire pour les épreuves orales du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) ont débuté, mardi 11 juin. Ce dimanche- solennité de la Sainte Trinité célébrée par l’Eglise catholique dans les paroisses- a été une occasion mise à profit pour interpeler les 439 529 candidats au Bepc répartis dans 749 centres, à plus d’effort et de compétences dans les études, en se prévalant pas de la facilité comme solutions.
Au cours de son homélie de ce dimanche, père Eric Arnaud Assoumou, curé de la paroisse Saint François d’Assise de Koumassi, par ailleurs, vicaire épiscopal du diocèse de Grand-Bassam chargé de la jeunesse, a dénoncé certaines pratiques scolaires qui ont pignon sur rue lors des examens en Côte d’Ivoire.
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« Il y a des élèves candidats qui proposent au cours de l’oral des montants aux professeurs ou examinateurs pour espérer avoir une bonne note. Cette méthode malheureusement est récurrente en période d’examens. Parfois en classe, ce sont des professeurs mêmes qui vendent les notes aux élèves moyennant 500 FCfa. Les enfants ne font plus trop d’efforts dans les études. Lorsque ce dernier finit ses études, il est incapable de monter une boîte de dérivation ou de faire le montage d’électricité dans une maison. Pire, cela peut créer des incendies dans la maison parce qu’il n’a pas bien appris son métier », a fustigé le père curé Assoumou. « Chers jeunes, je vous invite à ne pas donner de l’argent au cours de ces oraux du Bepec. Soyez confiants dans le travail et étudier durement pour mériter votre diplôme », a-t-il conseillé.
Par ailleurs, l’officiant a ensuite déploré un mauvais système scolaire en Côte d’Ivoire. Selon le père salésien, les parents devront prendre des dispositions idoines pour se consacrer à l’encadrement de leurs progénitures et non confier leur apprentissage uniquement aux répétiteurs. Journée aussi spéciale parce que celle-ci est la Journée africaine de l’enfant africain.
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« J’invite tous les enfants et jeunes élèves à travailler bien à l’école pour être plus compétents et surtout à tourner le dos à la tricherie, qui ne fait pas bon ménage avec le savoir et la compétence », a-t-il préconisé.
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»