Depuis des décennies, des pratiques peu orthodoxes ont cours au sein de l’église du christianisme céleste en Afrique. Où des fidèles se prosternent devant les plus gradés dans l’église pour des civilités. Lundi 29 septembre 2025, lors du culte anniversaire du fondateur-prophète Samuel Oshoffa, l’Assistant most supérieur évangéliste Justin Ackah, par ailleurs, Chef du diocèse en Côte d’Ivoire, s’est offusqué de cette pratique.
« Je n’accepterai plus qu’une personne s’agenouille devant moi pour des civilités. Ce n’est pas dans notre culture. Alors que dans les pays comme le Bénin et le Nigeria se sont leurs cultures. L’enfant pour parler à son père se met à genoux. Pourquoi devons-nous demander un vieillard de se mettre à genoux pour saluer un individu ? », s’est interrogé le Chef du diocèse de Côte d’Ivoire, Justin Ackah Kouamé.
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Cette déclaration solennelle, inattendue et surprenante, a arraché un tonnerre d’applaudissements dans la foule de chrétiens céleste.
il leur a dit ceci : « Je ne veux plus que vous, nos pères, quiconque se mette à genoux pour vous saluer »
Aux personnes gradées dans l’église, il leur a dit ceci : « Je ne veux plus que vous, nos pères, quiconque se mette à genoux pour vous saluer ». Par ailleurs, l’Assistant most supérieur évangéliste a indiqué que toute personne qui voudrait le saluer à partir de maintenant, devra le saluer, sans s’agenouiller ou se prosterner devant lui.

Cette décision prise, selon lui, est due à des personnes plus âgées que lui, qui se mettent à genoux pour lui présenter ces civilités dans l’église. Et celles-ci ont des difficultés à se relever après. Cette pratique est désormais proscrite dans l’église céleste de Côte d’Ivoire.
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Pour le Chef du diocèse de l’église du christianisme céleste de Côte d’Ivoire, il a précisé qu’on se met « à genoux devant notre Père Céleste », mais pas devant un homme. Il a invité le peuple de Dieu à mettre fin au culte de la personnalité, et de souligner fortement que « ce sont nos œuvres accomplies sur terre, qui nous amèneront au Royaume ».
Finissant cette prédication, l’homme de Dieu a exhorté les uns et les autres à s’aimer. Selon lui, si nous nous aimons, nous devrons-nous respecter mutuellement.
Magloire Madjessou