La chaîne Label Tv basée à Dakar au Sénégal a invité au cours de son émission « Tribune du mardi », des invités journalistes, notamment Tiburce Koffi, Mamadou Diop et Bernard Houdin, ex conseiller du président Laurent Gbagbo. Les invités de Georges Aboké, directeur général de cette chaîne panafricaine, se sont prononcés sur le thème : « Laurent Gbagbo : retour ou retraite ? ».
L’écrivain et dramaturge ivoirien, Tiburce Koffi, qui fut un ancien collaborateur de l’ex président Laurent Gbagbo s’est réjoui de la création du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (Ppa Ci) mis en place, le dimanche 17 octobre 2021, à l’Ivoire Sofitel Abidjan par l’un des fondateurs du Fpi, Laurent Gbagbo. « Laurent Gbagbo est resté dans mon cœur, une personne importante dans mon cœur. L’homme est foncièrement bon mais ce n’est pas l’homme que j’ai combattu. C’est un dirigeant politique qui avait des options qui ne me plaisais pas. Je l’ai combattu avec beaucoup de fureur. Avec le recul, je comprends que j’ai été parfois excessif », a reconnu Tiburce Koffi. Ajoutant qu’on ne refera plus l’histoire. « Il reste dans mon esprit. C’est un grand combattant et je salue son initiative.»
Toutefois, il déplore depuis l’arrivée de Gbagbo, en juin 2017, son incapacité à ne pas réconcilier ou réunir autour de lui son ex Premier ministre Affi N’Guessan, le divorce d’avec son épouse Simone Gbagbo, Charles Blé Goudé, Mamadou Koulibaly etc. L’écrivain reconnait que beaucoup de caciques du Fpi ont quitté le parti, et cette responsabilité lui incombe pleinement. « Son retour est marqué du triple du sceau de la dislocation avec son premier ministre, son épouse et sa vie chrétienne catholique » et de faire savoir que « ce n’est pas ce que j’entendais de lui ».
Quant à Bernard Houdin, il a estimé que Mamadou Koulibaly a décidé de faire chemin vers un autre destin. Parlant d’Affi N’Guessan, il dira que son action est pathétique. Pour lui, il a entrepris des démarches pour ramener Pascal Affi N’Guessan à la raison…Mais hélas !
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»