Vincent Toh Bi Irié, candidat recalé à la présidentielle d’octobre 2025, a réagi à la proclamation de la victoire d’Alassane Ouattara à cette dernière élection par le Conseil constitutionnel. » Et après », s’est-il interrogé, ce mercredi 5 novembre 2025, dans un post sur sa page Facebook.
»Victoire déclarée à l’élection présidentielle 2025, en Côte d’Ivoire. Et après », a commenté l’ancien préfet d’Abidjan. Avant de questionner: » La Côte d’Ivoire continuera-t-elle de rester divisée? Y aura-t-il toujours cette méfiance envers les institutions et entre les communautés? Allons-nous éternellement vivre des crises à Nahio, à Daoukro, à Dabou, à Bonoua, à Agboville, à Yamoussoukro, ou ailleurs, à chaque élection ? Aurons-nous espoir d’une vie nationale équitable, libre, transparente et profitable à tous ? »
Pour Vincent Toh Bi, tant qu’il n’y aura pas de réponses humaines et humanistes à ces questions, les célébrations de victoires électorales seront un non-événement pour une partie des Ivoiriens, lui y compris.
»L’histoire ne retient que les efforts de rapprochement des cœurs et des communautés, pas les victoires mathématiques résultant d’une agrégation numérique de voix, de voix, de voix…’‘, a-t-il tranché.
Rappelons que le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a rendu, le mardi 4 novembre 2025, son verdict relativement à l’élection présidentielle d’octobre dernier. Cette haute juridiction a déclaré le candidat Alassane Ouattara élu président de la République de Côte d’Ivoire.
Jacky Ehivet Carine











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»