Une horde de policiers et gendarmes fait une descente musclée sur le campus I de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, mettant à sang et détruisant des biens des étudiants. Dans un communiqué, la Fesci exige la libération de ses camarades et la mise en place d’une Commission spéciale d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Exigeant de meilleures conditions d’études des élèves et étudiants de Bouaké, les forces de l’ordre ont fait irruption sur le campus I de l’Université Alassane Ouattara, mardi 26 avril 2022. Selon la Fédération estudiantine et scolaires de Côte d’Ivoire (Fesci) c’est une « expédition punitive guerrière digne d’un autre âge ».
Selon le communiqué de la Fesci, lors de cette expédition sur le Campus, les chambres des étudiants ont été fracassées et vandalisées. Leurs effets personnels emportés. Il s’agit de téléphones portables, ordinateurs et autres. Des étudiants ont été tabassés à coup de matraques, de cross de fusils sans oublier les nombreux blessés enregistrés lors de cette violence sur le campus de Bouaké. Au cours de cette expédition, des étudiants ont été arrêtés et conduits dans les commissariats de police.
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La Fesci, à travers son Secrétaire général national, Saint Clair Allah dit Nl Makélélé, condamne avec force et indignation cet acte d’une gravité extrême et exprime sa profonde compassion aux élèves et étudiants de Bouaké.
Concernant les étudiants arrêtés, elle exige leur libération sans délai. Par ailleurs, face à cette expédition guerrière sur le Campus, la Fesci exige la mise en place d’une Commission spéciale d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire et situer toutes les responsabilités.
Magloire Madjessou