Accueil Politique Nationale Côte d’Ivoire, des communes, département et région sous la menace des élections...

Côte d’Ivoire, des communes, département et région sous la menace des élections couplées du 13 octobre

PARTAGER
Alain Dogou (à droite) annonce la sécurisation du scrutin/Ph DR

La Commission électorale indépendante (Cei) a annoncé devant les candidats aux élections locales, que 40 communes, un département et une région sont menacés.

Jeudi 20 septembre, la Commission électorale indépendante (Cei), à travers son vice-président chargé de la logistique, de l’informatique et de la sécurité, Alain Dogou, a annoncé que 40 communes, un département et une région du pays présentent « des menaces particulières » pour les élections régionales et municipales du 13 octobre prochain. Cette information est livrée, lors de la remise officielle des listes électorales, aux groupements de partis politiques et candidats, au siège de l’institution organisatrice des élections Abidjan Cocody.

 « Ces localités feront l’objet d’un traitement particulier. A partir du 8 octobre prochain, il y aura une présence des forces dans ces zones pour dissuader toutes les personnes qui auront des velléités d’entraves au processus », a-t-il assuré. Pour Dogou, les menaces sont, entre autres, les actes de violences, les intimidations sur les électeurs, les entraves aux centres de vote et appels au boycott.

 C’est qu’a relayé le site Apa. Les élections couplées, à en croire Alain Dogou, seront sécurisées par des forces armées de Côte d’Ivoire, d’un effectif de 30.000 soldats déployés sur l’étendue du territoire. Les villes sous la menace des élections, selon le vice-président de la Cei, des dispositions particulières sont prises pour permettre au collège électoral d’aller exprimer leur devoir de citoyen en toute tranquillité, le jour du scrutin.

 « Nous avons dans le cadre du plan de sécurisation des élections municipales et régionales, un effectif de 30.000 gendarmes, policiers et militaires qui seront déployés par l’état-major des armées», a-t-il fait savoir. Les candidats des partis politiques qui tiendront (28 septembre au 11 octobre) des meetings dans les villes et communes vont être aussi protégés y compris les routes menant à ces différentes villes du pays.

 Pierre Grah-Awoyo

 

 

 

PARTAGER