Ce lundi 7 novembre 2022 s’est déroulée la cérémonie de 300 administrateurs de 25 pays d’Afrique francophone ayant participé à cette 1ère journée africaine de l’administrateur. Cette journée s’est tenue au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, en présence de Moussa Sanogo, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, avec plus de 300 administrateurs et délégués.
A l’ouverture de la cérémonie, Viviane Zunon-Kipré, présidente de l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (Inad-CI), a planté le décor, en se félicitant du prix particulier que le président Alassane Ouattara accorde à la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Selon elle, les autorités ont diligenté des audits qui ont permis d’assainir l’environnement et intensifier les actions en faveur de la bonne gouvernance. Puis de signifier à ces hôtes, « il en sera ainsi désormais, s’il ne l’est pas déjà de chaque nation d’Afrique, continent condamné à la mutualisation des compétences et efforts de chacun de ses Etats. Au consolidation de la gouvernance de nos entreprises particulièrement celle du public dont vous assurez le contrôle ».
Evoquant un autre pan de son intervention, elle a déclaré que les responsables et administrateurs doivent être dotés de compétences et d’outils pour anticiper, gérer, suivre les recommandations et capitaliser sur les crises une fois survenues. Pour finir, Zunon Kipré a fait une mention spéciale au Maroc pour sa présence et surtout dont l’institut national marocain est une boussole au moment de leurs premiers pas.
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Prenant la parole, Me Michel Bi Brizoua, président du Comité d’organisation, a affirmé que le monde vit une ère de crise perpétuelle à laquelle les dirigeants vont devoir s’habituer. L’imprégnation face aux crises, souligne-t-il, ne sera plus une excuse pour les conseils d’administration. A l’en croire, les règles et standards en matière de gouvernance d’entreprise sont mondiaux. La gouvernance n’a ni langue, ni couleur, ni territoire, ni nationalité. « En clair, il n’y a pas de gouvernance à l’africaine », a-t-il conclu.
La cérémonie des Journées africaines de l’administrateur, qui se tient sur deux jours, prend fin, demain, mardi 8 novembre.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»