Le Ministère catholique d’évangélisation des femmes (Micef) a organisé la 8è édition du Rassemblement international des femmes (Rif), vendredi 2 août 2019, au Palais des sports de Treichville, à Abidjan.
Plusieurs centaines de femmes catholiques de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région tels que le Burkina Faso, le Togo, le Benin, le Sénégal ont été édifiées sur le thème : « touchée par le l’Esprit ». Yvette Niamké, bergère nationale du Micef, a, au cours de son enseignement énuméré des vertus auxquelles les femmes doivent avoir, à savoir respect, serviabilité, patience.
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Expliquant d’emblée que ce n’est pas toutes les femmes qui les ont mais celles qui se laissent pétrie par la Parole de Dieu retrouvent ces vertus dans leur vie. « Je ne peux pas dire aujourd’hui qu’il n’y a pas de femmes qui ne manifestent pas cela. Ce n’est pas vrai même si la tendance à négliger est plus grande. Mais il y a des femmes qui ont accepté la parole de Dieu et qui laissent se manifester dans leur vie », a-t-elle affirmé.
Pour être touchée par l’Esprit, la bergère a indiqué que les sacrements reçus ne suffisent pas à garantir la vie chrétienne. Selon elle, la croissance avec Dieu est celle qui vient par le pain de la Parole. « Alors que les femmes cherchent aujourd’hui le surnaturel partout. Ce surnaturel, Dieu veut qu’elles le manifestent elles-mêmes et le faire à participer de la Parole qui est incarnée en elles. De sorte qu’à partir de là, l’esprit de Dieu puisse venir », estime-t-elle. En définitive, elle a exhorté les participantes à demeurer dans la parole de Dieu et la communion avec le saint Esprit.
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Pour cette première journée du Rif, marquée essentiellement d’enseignements, d’adoration, procession à l’Esprit, Yvette Niamké a souligné, en termes d’attentes que « toutes les femmes qui seront ici et toute la Côte d’Ivoire voire l’Afrique entière soient touchées par le vent de l’esprit. Parce que lorsque des personnes sont touchées par le Saint esprit, elles bouleversent la société, la famille de sorte que le règne de paix du Christ puisse s’installer dans notre nation, car lorsqu’on parle de 2020, c’est vraiment avec des tremblements et des peurs ».
Des témoignages
Ursule Sanon Epse Taroh, membre du Micef Burkina Faso, a dit que ce premier enseignement lui rappelle la mission que le Seigneur veut lui confier. « Particulièrement, c’est un rappel de ce que j’ai vécu en 2010, au Burkina Faso. Cela me permet de faire une révision de vie et voir à quelle étape je suis aujourd’hui. Cette année, c’est encore un rappel car le Seigneur me demande de me disposer à recevoir sa parole et l’inviter à venir nous toucher, afin que par son nom nous puissions réaliser sa mission, trouver des âmes à Christ », a-t-elle témoigné. Quant à la participante Ekpouéta Ayôko Francine, membre du Renouveau charismatique catholique du Togo, a été invitée à ce séminaire du Rif à la demande de son père spirituel, après des épreuves vécues. « Ce matin, j’ai senti une présence réelle du Seigneur ainsi qu’une parfaite organisation de cette activité », s’est-elle réjouie.
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Cette deuxième journée du samedi, dès 8h30, les femmes sont invitées, à travers des ateliers, à réfléchir sur l’éducation du Saint esprit en affaires, dans le milieu socio professionnel et dans le foyer. Sans oublier le thème que va animer le fondateur de la Communauté catholique mère du divin amour, Jean Emmanuel Akobé, portant sur le discernement des esprits dans la délivrance.
Magloire Madjessou