Le père Joseph Bassitomé, prêtre du diocèse de Aného, au sud-est du Togo, a remis sa démission sacerdotale à Mgr Isaac Gaglo, après que celui-ci ait découvert son accointance et des invocations, avec des pratiques vodoun.
« J’ai reçu des audios où Joseph Bassitomé prononçait des invocations adressées aux divinités traditionnelles. Je l’ai convoqué en présence du TRP vicaire général et du TRP vicaire épiscopale, charge du clergé, pour vérifier l’authenticité des éléments audios en ma possession. Joseph a reconnu les faits et a déclaré être membre d’un groupe de recherche dénommée : « Renaissance Africaine », a affirmé Mgr Gaglo.
Pour son évêque, en l’envoyant au monastère de Dzogbégan pour un ressourcement spirituel, en vue de sa conversion, le père Bassitomé changerait. Contre toute attente, celui-ci lui remet une lettre de démission pour renoncer à son sacerdoce. « II m’a remis une lettre écrite de sa main allant dans ce sens », écrit l’évêque d’Aného.
Ainsi, selon son évêque, il avait déjà pris sa position concernant sa nouvelle religion. « La démarche complexe de sa sortie de l’état clérical était peine entamée que les photos où il est habillé en adepte de la religion traditionnelle a commencée à circuler et à faire le tour des réseaux sociaux », fait-il remarquer.
Avec cette démission du père Bassitomé, l’évêque Gaglo demande et prie les fidèles de son diocèse de faire des triduums et des neuvaines pour lui.
Céline Djidjé











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»