Invité à l’émission Grand Talk de Life Tv, jeudi 2 février 2023, Charles Blé Goudé, président du Cojep, a parlé de l’actualité nationale, de ses tournées depuis son arrivée, le 27 novembre 2022, des Ivoiriens chassés de la Tunisie et le cas de l’ex premier ministre Guillaume Soro.
Invité pour la première fois sur le plateau du Grand Talk, Charles Blé Goudé, président du Congrès des jeunes patriotes ( Cojep), a déclaré faire la politique depuis son jeune âge. Parlant de son innocence, il a indiqué qu’il ne lui appartient pas d’établir son innocence.
Pour lui, il a été acquitté à la Cour pénale internationale de La Haye tout comme l’ex président Gbagbo. « Etant encore à la Dst au Plateau, j’avais dit au directeur de cette prison que je reviendrai bientôt… », a-t-il confié.
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A propos de ses tournées politiques à l’intérieur du pays, l’ex président de la galaxie patriotique a dit ne pas faire ses tournées au nom du président de la République, Alassane Ouattara. « C’est le Cojep qui m’envoie pour mes tournées. Je suis donc en tournée pour mon pays. J’estime que notre pays a besoin d’apaisement », a clarifié Blé Goudé.
Parlant des Ivoiriens chassés en Tunisie, après les propos xénophobes du président du pays, le gouvernement de Côte d’Ivoire s’est saisi de cette affaire. Il a d’abord déploré cette situation, qui pour lui est très sérieuse. Nous avons des relations commerciales avec la Tunisie, dit-il, il y a en a qui ont des enfants dans ce pays. Selon lui, il compte, l’an prochain, faire son Mb dans ce pays. Toutefois, il a salué la décision des autorités qui ont décidé de les faire venir.
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Pour ce qui est de l’ex Premier ministre, Guillaume Soro, il a souligné ne pas avoir la même vision que lui. Certes, précise-il, il m’a rendu visite quand j’étais à La Haye pendant 4 heures de temps, et nous avons échangé.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»