Après la nomination du nouveau gouvernement Achi II, lors du Conseil des ministres du 21 avril 2022, le président de la République, Alassane Ouattara, a défini les priorités du nouveau gouvernement et demandé à ceux-ci de se mettre au travail.
Mardi dernier, devant le Congrès réuni à Yamoussoukro, le président de la République a nommé deux personnalités. Il s’agit du vice-président de Côte d’Ivoire, Koné Tiémoko Meyliet et Patrick Jérôme Achi comme Premier ministre. Deux jours après, s’est tenu un conseil des ministres au Palais de la présidence Plateau Abidjan.
Aux ministres nouvellement nommés, le chef de l’Etat a demandé à ceux-ci de se mettre au travail, afin d’accélérer la mise en œuvre du programme du gouvernement. « J’attends de vous beaucoup plus d’initiatives et de célérité dans la mise en œuvre de notre programme « Une Côte d’Ivoire solidaire », dont l’objectif premier est l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », a-t-il affirmé. Pour lui, les reformes engagées par le gouvernement pour rendre l’économie compétitive et créatrice d’emplois pour les jeunes et les populations ivoiriennes.
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Il a aussi mentionné les priorités du gouvernement Achi II pour l’année 2022. Il s’agit de l’accélération de l’industrialisation avec la transformation locale des matières premières ; la mise en œuvre d’un deuxième Programme social du gouvernement 2022-2024 ; l’emploi des jeunes ; la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Pour clore son adresse, il a félicité le vice-président de la république, le premier ministre et les ministres pour leurs nominations, tout en les exhortant à l’humilité dans l’exercice de leurs fonctions.
Magloire Madjessou











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»