Alphonse Soro, député de la circonscription de Karakoro-Komborodougou et président de l’Alliance nouvelle pour le changement (Anc), a été l’invité de l’émission « Sans réserve » de la Nouvelle chaîne de Côte d’Ivoire, jeudi 11 février 2021. Invité, il a réagi face à son ex mentor concernant leurs rapports depuis qu’il a rejoint le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Sans détours, l’invité de Ali Diarrassouba a rompu les amarres avec son ancien mentor, qui était l’ex président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro.
Pour Alphonse Soro, « la position qui a été annoncée, à l’issue de la réunion de la direction de l’Anc, est que nous avons mis fin à toute collaboration personnelle avec Guillaume Soro. Il y a longtemps que je n’ai pas de ses nouvelles, je crois qu’il n’a pas mes nouvelles non plus », a déclaré Alphonse Soro, proche de Soro Guillaume, depuis plus de 20 ans.
Depuis janvier 2020, le député Alphonse Soro a quitté le camp Soro pour rejoindre le parti au pouvoir Rhdp. Pour lui, c’est une décision de la direction de son parti, l’Anc, qui a voulu qu’elle s’associe avec le Rhdp pour la lutte. « Les démarches sont en cours et les militants seront informés. Moi, particulièrement qui était le Secrétaire national à la jeunesse du Rdr, je suis très heureux d’être de retour auprès de mon père (Alassane Ouattara, Ndlr) pour continuer d’apprendre », dit-il.
Sur la question avez-vous des regrets ? Le député a simplement fait savoir que l’homme politique ne réfléchit pas s’il regrette ou pas. Selon lui, il s’agit de tirer des conclusions plutôt.
Parlant du dialogue politique pouvoir et opposition, Alphonse Soro a salué cette initiative, tout en demandant à cette opposition de saisir la main tendue du président Ouattara, pour travailler à l’apaisement du climat politique en Côte d’Ivoire. A en croire le député, qui a fait plusieurs années dans la rébellion avant d’être civil, souligne-t-il, n’est pas pour le retour de la Côte d’Ivoire a une situation d’instabilité, avec toutes les conséquences observées. Si on peut avoir un compromis avec le pouvoir en place, répète-t-il, pour que la compétition continue sur le plan politique, c’est l’essentiel.
Magloire Madjessou