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Côte d’Ivoire, cité dans l’affaire déchets toxiques, 14 ans après, Adama Bcitogo s’explique

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Adama Bictogo a réagi dans l'affaire déchets toxiques, 14 après/Ph Credochristi.com

L’invité du journaliste Ali Diarrassouba à l’émission Sans réserve sur Nci, mardi 29 septembre 2020, Adama Bictogo, cadre du Rhdp, a réagi 14 ans après, dans l’affaire déchets toxiques dans laquelle il était impliqué.

En septembre 2006, les déchets toxiques ont occasionné des morts et des personnes moralement atteintes à vie par ce phénomène environnemental. Des enquêtes avaient été menées, au point d’arrêter certaines personnalités impliquées dans cette affaire. 14 ans après, des Ivoiriens s’interrogent sur le rôle qui était dévolu au député d’Agboville, Adama Bictogo.

« On a moussé, crée une émotion autour de quelque chose, qui n’étais pas pour moi, à la vérité délictuelle. Au plan, aujourd’hui, de l’émotion, c’est un dossier, non seulement qui m’a fait souffrir et ma famille », déplore le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo. Expliquant qu’il était intervenu pour permettre à des victimes d’avoir accès à leur indemnité.

  • Je suis plus intervenu pour aider des victimes, qui avaient du mal avoir accès à leur fonds », souligne-t-il

« Je ne connais ni les aboutissants et tenants de l’arrivée de ce bateau en Côte d’Ivoire. Je suis plus intervenu pour aider des victimes, qui avaient du mal avoir accès à leur fonds », souligne-t-il. Regrettant de ce fait «  qu’il paye après le prix ».

14 ans après ce malheureux évènement, le collaborateur du président Ouattara estime que c’est un dossier classé qui fait partie de la vie des hommes. Pour l’homme d’affaires, il dit aussi être intervenu au procès des déchets toxiques en tant que témoin. « Je ne suis pas intervenu parce qu’il y avait un problème de culpabilité.»

Probo Koala, ce navire néerlandais, qui avait déversé 500m3 de déchets toxiques et nauséabonds dans la périphérie d’Abidjan. Ces substances étaient, entre autres, sulfure d’hydrogène, d’organochloré etc. Des associations de victimes de déchets toxiques dont le Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) et le Collectif national des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-Ci) évoquent plus de 842 victimes.

 Magloire Madjessou

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