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Côte d’Ivoire, la Guinée s’imprègne de l’expérience du Compendium des compétences féminines

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La délégation d'experts guinéens (à droite) à l'école du modèle du Genre en Côte d'Ivoire/Ph Credo

Du 17 au 22 février 2020, une délégation d’experts de la République de Guinée séjourne à Abidjan pour s’imprégner des questions du Genre à travers la cellule de réflexion qui est le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire.

Les nombreux résultats tangibles enregistrés par la Côte d’Ivoire à travers le Compendium des compétences féminines et la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions » continuent incontestablement de séduire des pays de la sous-région, de l’Afrique et du monde. Mieux de les attirer, afin de tisser des partenariats de cette expérience fort enrichissante qu’est la problématique du genre. C’est d’ailleurs la raison qui justifie la présence d’une délégation guinéenne à s’imprégner du modèle ivoirien en matière du genre.

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Alexis Tchiakpé, expert en genre et administrateur général de la Chaire Unesco : « Eau, femmes et pouvoir de décisions », a révélé que le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire a été identifié comme bonne pratique par l’Union africaine (Ua) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

  • Ces institutions africaines, soutient-il, recommandent aux différents Etats membres de procéder à la mise en place de leur compendium. Car, selon l’expert, il permet « la réduction des inégalités »

Ces institutions africaines, soutient-il, recommandent aux différents Etats membres de procéder à la mise en place de leur compendium. Car, selon l’expert, il permet « la réduction des inégalités. La Côte d’Ivoire étant le premier modèle en la matière, il faut s’y référer » et « La Guinée composée d’une délégation d‘experts est venue pour comprendre comment le programme a été monté, les difficultés rencontrées et les résultats obtenus ».

 

A ses hôtes, Tchiakpé a expliqué que pour tout début d’activité, l’équipe de la ministre Euphrasie Yao Kouassi, elle-même titulaire de la Chaire Unesco totalisant 30 ans de service, s’est appuyée sur les technologies de l’information et de la communication pour faire l’identification et l’enrôlement des femmes.

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L’expert en genre a également souligné que l’accent doit être mis sur la sensibilisation pour permettre aux populations de s’inscrire au projet. La délégation guinéenne présente est en repérage, a fait savoir l’expert en genre. En attendant une délégation de ministres attendue, dans quelques semaines, à Abidjan, pour la signature d’un partenariat entre la Côte d’Ivoire et la Guinée.

Fatoumata Traoré, directrice générale des centres d’autonomisation et de la promotion des femmes en Guinée, par ailleurs, Chef de délégation, a expliqué le choix de la Côte d’Ivoire parce qu’il est le premier pays a initié un tel programme. « Nous avons cru et jugé opportun de venir nous inspirer de l’expérience du modèle ivoirien », a-t-elle déclaré. Pour elle, ces expériences apprises permettront l’élaboration des termes de références du Compendium et la poursuite des échanges avec la Côte d’Ivoire.

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La République de Guinée, au lendemain de la Conférence de Beijing, avait élaboré une politique nationale du genre. Avec l’avènement de la 3e République, le Chef de l’Etat, Alpha Condé, a dédié son mandat à l’autonomisation des jeunes et femmes. « Donc nous avons une politique nationale du genre mais aussi nous avons souscrit aux différents conventions et traités au niveau régional et international. Le président de la République de Guinée, a mis en place, en traduisant cette volonté, une Mutuelle financière des femmes africaines (Ufa) et les Mutuelles de croissance économiques », a confié le Chef de délégation guinéenne.

Magloire Madjessou

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