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Côte d’Ivoire, les interpellations de la Plateforme panafricaine de la paix et la démocratie à Youssouf Bakayoko

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M. Bakayoko Youssouf (2è gche) et Mme Porquet, 3è à gche) et des membres de la Plateforme/Ph Plateforme

Lundi 15 octobre, la Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance a dressé le bilan de ses activités du processus électoral, à son Qg sis à Cocody, en présence de Youssouf Bakayoko, président de la Cei.

La Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance  a constaté que pendant le processus électoral, dans une grande proportion, « il y a eu des difficultés au démarrage et des retards imputables à une mauvaise interprétation de l’absence du sticker dans le matériel électoral. »

« Le jour du scrutin, de ce monitoring de la violence électorale, il faut profondément déplorer les pertes en vies humaines mais également de la violence notée à Lakota, Katiola, San Pedro, Plateau, Guiglo. Toutes ces violences ont été le fait de militants politiques, car ayant été auteurs et victimes pour la plupart », déclaration lue par Salimata Porquet, présidente de cette Plateforme, au Qg de l’organisation à Cocody Abidjan.

Les élections couplées entachés de protestations et de violences, la Plateforme appelle au calme et à la retenue durant cette période très sensible d’attente des résultats et invite les électeurs à adopter un comportement citoyen et responsable. Par conséquent, elle l’invite en cas de contentieux électoral, de recourir à la Chambre administrative de la Cour suprême. Concernant la Commission électorale indépendante (Cei), Salimata Porquet recommande également la transparence dans la centralisation et le traitement des résultats et la proclamation des résultats définitifs dans les brefs délais pour éviter tout climat de suspicion.

Pour ces élections couplées du samedi 13 octobre, la Plateforme a déployé, dans les 16 régions du pays, 400 observateurs et 70 moniteurs de la violence électorale. Elle a observé seulement que 10% des bureaux de vote ouverts à 8h00 et 48% des bureaux au-delà de 8h30. Le retard, selon l’organisation, est dû au matériel électoral incomplet estimé à 89%.

La Plateforme panafricaine des femmes et des jeunes pour la paix, la démocratie et la gouvernance s’est donnée pour objectif de mener des activités, entre autres, le monitoring de la violence électorale et des opérations électorales, la remontée des données, la coordination technique du scrutin. Elle a bénéficié à cet effet, un appui méthodologique et technique de l’Institut Gorée.

Jean Kouassi

 

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