Diffusion et reproduction de fausses nouvelles sur le Coronavirus par des internautes et auteurs, le Procureur de la République ivoirienne, Richard Adou, rappelle les contrevenants et veut sévir selon la Loi du 7 novembre 1959.
Depuis l’apparition de la maladie à Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, mardi 10 mars 2020, plusieurs informations sur cette épidémie enflent et sont relayées sur les réseaux sociaux. Malheureusement, certains internautes prennent le malin plaisir de désinformer une partie des Ivoiriens, au mépris de la vie privée de celle-ci. La Côte d’Ivoire enregistre, 73 cas infectés, hélas, malgré les 13 mesures complémentaires prises par le Conseil national de sécurité (Cns).
- Tout contrevenant est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois (3 ans) de prison et d’une amende de 20 mille à 2 millions de francs Cfa.
Le Procureur de la République en Côte d’Ivoire, Richard Christophe Adou, face au nombreux Fake news qui pullulent les réseaux sociaux, les sms, dont la nature est de saper la conscience et la morale des Ivoiriens voire des malades de cette épidémie, il a décidé, dans un communiqué daté ce mercredi 25 mars, de prendre des sanctions contre les auteurs de ces fausses informations en lien avec la maladie. Tout contrevenant est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois (3 ans) de prison et d’une amende de 20 mille à 2 millions de francs Cfa.
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« Au regard des dispositions de l’article 8 de la Loi N°59-239 du 7 novembre 1959. En outre, une telle violation constitutive d’atteinte à l’ordre public est punie au terme de l’article 179 du Code pénal d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans », note le communiqué du Procureur de la République, du mercredi 25 mars.
Pour le Procureur de la République, les auteurs des Sms, des réseaux sociaux et par voie de presse, qui sont des infractions à la loi pénale « ne sauraient restées impunies tant en ce qui concerne les auteurs de ces fausses nouvelles que les personnes qui les reproduisent et les diffusent, sont passibles d’une peine d’emprisonnement d’1 à 3 ans et plus une amende de 500 000 FCfa à 5 millions de francs Cfa conformément à l’article 83 du Code pénal. »
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Le magistrat hors hiérarchie appelle au sens de la responsabilité de chacun contre le Covid-19 et tient à informer que son Parquet mettra tout en œuvre pour faire subir les contrevenants de ces mesures susindiquées.
Magloire Madjessou