La Commission électorale indépendante (Cei) a remis dans la matinée de ce samedi 20 mai 2023, la liste électorale provisoire aux délégations des partis politiques.
L’Espace Events des II Plateaux Cocody-Abidjan a servi de cadre pour cette rencontre d’informations et de sensibilisation entre la Cei et les parties prenantes au contentieux de la liste électoral provisoire.
Cette liste provisoire comporte huit millions seize mille cinq cent quatre-vingt-quinze (8 016 595) électeurs, avec 48, 8% de femmes et 51, 2 % d’hommes. Cette liste d’électeurs a été établie après le traitement des données du processus d’enrôlement, qui a eu lieu du 19 novembre au 20 décembre 2022.
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Cette phase « a permis de mettre à nu certaines irrégularités émises lors de l’enrôlement des électeurs », a fait remarquer Ibrahime Koulibaly-Kuibiert. La Cei a fait le constat « d’une fraude massive aussi bien sur les attestations de résidence que sur les cartes d’électeurs. Sur 36 290 demandes de changements de lieux de vote en ligne, seuls 9 486 demandes se sont avérées régulières. 26 804 demandes réalisées au moyen de fausses attestations et de résidence et de fausses cartes d’électeurs ont été rejetés », a poursuivi le président de la Cei.
Selon Ibrahime Koulibaly-Kuibiert, la Cei, en travaillant ainsi consciencieusement et avec professionnalisme, veut garantir à la Côte d’Ivoire des élections libres et transparentes.
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C’est la raison pour laquelle, il a invité les acteurs politiques à accompagner son institution dans cette tâche, en dénonçant toutes irrégularités qu’ils constateront dans cette liste électorale provisoire qui sera affichée à partir du 1er juin dans les Cei locales et sur le site de ladite institution chargée d’organiser les différentes élections en Côte d’Ivoire.
Signalons que le contentieux électoral débute le 1er juin et prend fin le 10 juin 2023.
Ahoussi Aka
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»