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Film Saloni : Le médiateur de la Rti se plaint de sa longue durée

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Saloni, personnage central du film à succès

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la radio, l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) a organisé, mardi 15 février 2022, un panel autour du thème : « la radio et la confiance. » Profitant de cette tribune, Ibrahim Koné, journaliste et médiateur de l’information et des programmes à la Rti, a dénoncé la longue durée du film Saloni, qui était diffusé sur les antennes de la Rti, pendant plusieurs années, au point où les téléspectateurs en avaient marre.

On se souvient encore de ce feuilleton indien à succès, qui tous les soirs attirait des milliers d’Ivoiriens devant leur petit écran. Ce film Saloni a fait son temps, avec de longs épisodes rebondissant qui n’en finissaient pas. Une histoire d’amour entre les familles.

« Le film Saloni faisait plus de 13 ans qu’il était diffusé sur la Rti. Et ce, depuis le mandat du président Laurent Gbagbo. Les gens me disent quel est ce film-là qui ne finit pas ? », s’est interrogé le médiateur Koné Ibrahim, après les récriminations des téléspectateurs.

Ainsi, il fait appel au responsable en leur signifiant les griefs des téléspectateurs. Pour le médiateur de l’information et des programmes à la Rti, une programmation, c’est pour un temps. «Je les appelle pour les engueuler. Je leur dis qu’une programmation, elle change selon les saisons ou les possibilités qui vous sont offertes. Je sais que vous avez quelques difficultés en matière de moyens. Changez un peu ce programme-là. Ils sont fatigués, les téléspectateurs. Ils me disent (responsables de la Rti) alors chef, le film finit dans trois mois », a-t-il affirmé, à cette tribune des agents de radios.

En définitive, la problématique des contenus qui pourraient intéresser les Ivoiriens demeure aujourd’hui, encore dans les médias. Selon Koné, il faut une réflexion à ce niveau, avec toutes intelligences pour redonner envie aux auditeurs et téléspectateurs de suivre leurs radios et télévisions.

Magloire Madjessou

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