Accueil A la une Pandora papers-Achi Patrick : Assalé Tiémoko s’explique et menace

Pandora papers-Achi Patrick : Assalé Tiémoko s’explique et menace

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Assalé Tiemoko s'explique encore dans cette affaire avec son journaliste, Konan/Ph DR

Dans une déclaration publiée sur une des plateformes des journalistes de Côte d’Ivoire, Antoine Assalé Tiémoko, directeur général de L’Eléphant Déchainé, a informé les services d’un avocat pour cette affaire et explique les raisons de son choix.

L’affaire Pandora Papers dans laquelle le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi est impliqué continue de susciter des vagues à Abidjan et surtout dans le milieu de la presse. Le journaliste d’investigation du journal L’Eléphant Déchainé, Noël Konan n’a finalement pas publié son enquête dans son journal, au prétexte que des pièces importantes manquaient dans cet article à faire paraitre sur le Premier ministre. Depuis, lors, cette affaire Pandora papers fait beaucoup de commentaires et de discussions sur des plateformes et réseaux sociaux.

Sur une des plateformes des journalistes, le confrère et directeur général de l’Eléphant Déchainé, Antoine Assalé Tiémoko, a fait une déclaration dans laquelle il dit introduire une action en justice avec l’avocat de la rédaction pour le cas de son journaliste, Noël Konan. Selon lui, la justice va s’occuper de tous ceux qui l’accusent de crimes. « Ce mensonge qui a consisté à dire que Assalé Tiemoko aurait rencontré le Premier ministre en secret, dans le dos de son journaliste », écrit-il, avant de préciser qu’il a rencontré le Premier ministre dans le cadre du Comité ad’hoc pour le plaidoyer sur le contrôle financier auprès du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Lire aussi: Enquête non publiée dans L’Eléphant Déchaîné : Assalé Tiémoko : « Il n’y a pas de preuves suffisantes sur Achi »

Estimant qu’il est le fondateur et le premier journaliste d’investigation de son journal. Par conséquent, il peut intervenir dans n’importe quelle enquête menée par le journaliste de son organe de presse « sans que cela ne provoque une rébellion de ce journaliste ».

Finalement, l’enquête sur la société créée par le Premier ministre, en 2006, et passée sous les mains d’une autre personne a été publiée sur un autre site étranger. Selon lui, cette enquête sur le Premier ministre Achi comporterait des insuffisances de preuves pour l’accuser. Pourtant, lui et le gouvernement de Côte d’Ivoire avaient fait signer, aux ministres et secrétaires d’Etat, un Code d’éthique sur la bonne gouvernance. « J’assume ce que j’ai fait et je ne me laisserai pas distraie. Et je me battrai contre tous ceux qui veulent construire leur gloire au détriment de mon entreprise », a menacé le député-maire de Tiassalé. Plus loin, ce journaliste, qui est intervenu maintes fois, pour expliquer, tant de fois, les raisons de ce report, dit ceci : « Je ne laisserai personne détruire une entreprise que j’ai battie au prix de mille sacrifices pour des raisons que je ne sais pas ».

Céline Djidjé

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