Des leaders de l’opposition se réunissent aujourd’hui, à Lubumbashi pour tenter de former une coalition contre le président Tshisekedi. Pour eux, les élections dans ce pays sont pour bientôt.
Quelques principaux leaders de l’opposition congolaise se réunissent ce 14 avril 2023 à Lubumbashi pour tenter de trouver un consensus autour d’une candidature unique pour la prochaine présidentielle, qui aura lieu, dans huit (8) mois. C’est l’information donnée, ce matin, par Rfi sur ces antennes.
Ces figures de proue de la politique congolaise sont Martin Fayulu (candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018), Moïse Katumbi (ancien gouverneur du Katanga), Delly Sesanga, Augustin Matata, tous candidats déclarés à la présidentielle de 2023.
Sont également attendus à cette rencontre, d’autres personnalités et plusieurs opposants à Félix Tshisekedi, l’actuel président.
Ces leaders politiques plancheront notoirement sur plusieurs questions dont celles liées au format de ces échanges, à la nature du regroupement et aux actions futures. L’autre équation qui demeure pour le moment sans réponses, c’est celle concernant la position de l’ancien président Kabila vis-à-vis de cette nouvelle coalition politique en gestation.
Ce rapprochement entre les partis de la gauche congolaise a débuté depuis quelques mois. Le premier fruit de ces tractations a été soldé par un communiqué conjoint signé, fin décembre 2022, par Augustin Matata, Martin Fayulu et Denis Mukwege.
Dans ce document, les trois personnalités avaient déploré la situation générale du pays, décrié la gestion de Félix Tshisekedi et critiqué sévèrement le processus électoral. Selon les informations de RFI, Moïse Katumbi avait pleinement adhéré au contenu du communiqué, mais ne pouvait pas le signer parce qu’il n’était pas encore investi par son parti politique.
A la suite des échanges, l’opposition pourra-t-elle parler d’une même voix pour battre le président Tshisekedi ? Wait and see.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»