Des premières dames d’Afrique dont Dominique Ouattara, Sa Majesté la Reine Temifope Morenike, Reine des Yorouba du Nigéri ; l’ex ministre française Elisabeth Moreno, les ministres Nassemba Touré, Miss Belmonde Dogo, Euphrasie Kouassi Yao…ont pris part à cet évènement historique sur la place de la femme dans les sphères de décisions. C’était le jeudi 5 juin 2025, au Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan-Cocody.
Fédérer les femmes africaines et afro-descendantes autour de valeurs de leadership, de solidarité et de développement inclusif. Elisabeth Moreno, ministre française déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes, de la diversité et de l’égalité des chances et présidente du réseau ADWIN, a indiqué que la cérémonie de lancement de ce réseau est un rendez-vous avec l’histoire. En ce sens qu’il permettra aux femmes de fédérer leurs énergies pour être des actrices de leur histoire et de leur vie.
grâce au leadership éclairé du président de la République, de nombreuses réformes et politiques ont été instaurées en Côte d’Ivoire
Nassénéba Touré, ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant, a rappelé que depuis 2020, la Côte d’Ivoire est le pays leader en Afrique dans la politique de l’égalité entre homme et femme. En effet, selon la ministre, grâce au leadership éclairé du président de la République, de nombreuses réformes et politiques ont été instaurées en Côte d’Ivoire qui permettent aux femmes, aujourd’hui, de bénéficier des mêmes droits que les hommes et d’occuper des postes dans des corps de métiers initialement réservés aux hommes.
Quant à Euphrasie Kouassi Yao, Conseillère du Premier ministre chargée du genre et co-organisatrice de ce sommet ADWIN, a révélé les raisons pour lesquelles la Côte d’Ivoire a été choisie pour accueillir cet évènement. En effet, elle a souligné que le choix des organisatrices s’est porté sur le pays à cause des reformes mises en place et qui ont contribuées à faire de ce pays, l’un des champions en matière d’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
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ADWIN, un réseau de promesse
Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, s’est réjouie d’être aux côtés des femmes influentes venues de divers horizons à savoir de l’Afrique, de l’Amérique, de l’Europe et des Caraïbes pour assister à ce moment historique. Dominique Ouattara a salué la portée ambitieuse et novatrice d’ADWIN, un réseau qu’elle a décrit comme une promesse : celle d’un monde où les femmes africaines et issues de la diaspora s’affirment et coopèrent pour bâtir un avenir plus équitable.
C’est un outil de transformation, une chaîne solidaire entre les générations et les continents
« Ce réseau n’est pas un simple concept. C’est un outil de transformation, une chaîne solidaire entre les générations et les continents », a souligné Dominique Ouattara, insistant sur l’importance de créer des ponts entre les femmes du monde entier à travers des actions concrètes, durables et ancrées dans les réalités locales.
Dominique Ouattara, elle aussi engagée sur ce chemin, a demandé à ses sœurs d’Afrique, d’Europe et d’Amérique de faire siens ces mots : « Écoutez vos ambitions, osez là où l’on ne vous attend pas, et surtout, restez unies. Chaque main tendue est un acte de solidarité capable de changer le monde ».
La Première dame a exhorté à perpétuer l’héritage des pionnières qui ont ouvert la voie, et à faire d’ADWIN un flambeau pour les générations à venir. « C’est avec fierté et conviction que je déclare officiellement lancées les activités du réseau ADWIN ».
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Etaient présentes à cette cérémonie, Debora Katisa Carvalho, Première dame du Cap-Vert, présente virtuellement, la représentante de la Première dame du Congo, Danielle Sassou N’Guesso, Sa Majesté la Reine Temifope Morenike, Reine des Yorouba du Nigéria ; des ministres ivoiriennes engagées en faveur de l’égalité des genres, telles que Kaba Nialé, Nassénéba Touré, Myss Belmonde Dogo…
Magloire Madjessou
madjessoum@yahoo.fr
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»