Aulacodiculture : un séminaire organisé, samedi, à Bouaké pour pallier au déficit d’agouti

L’aulacodiculture ou l’élevage d’agoutis est un métier professionnel ou de retraite pour avoir plus de revenus pour celui qui s’y lance. Cette information a été livrée ce vendredi 23 juillet 2021 au cours d’une rencontre, à Bouaké, avec l’initiateur du projet Philippe Kouamé, formateur en aulacodiculture, par ailleurs, spécialiste dans le domaine du tourisme.

Le samedi 31 juillet 2021, à partir de 8h15, se tiendra à Bouaké un séminaire de formation sur l’aulacodiculture ou agoutis. C’est un métier professionnel ou de retraite à l’endroit de toute la population et sanctionnée d’une attestation de formation et divers pakcs pour débuter la formation.

« L’aulacodiculture un métier professionnel ou de retraite. Également, nous vous donnons la possibilité d’atteindre l’autonomie financière à travers l’élevage de l’aulacodes pour palier au chômage. Cette formation donne droit à une attestation de formation, un accompagnement technique pour votre projet », a déclaré le formateur. Poursuivant, il a indiqué, en outre, que « l’aulacode généralement appelé (agouti) est une espèce en voie de disparition dû à plusieurs facteurs : les feux de brousse, l’utilisation de produits nocifs pour traiter les champs, l’empoisonnement de l’aulacode par certains pays ».

Pour le spécialiste, la demande de cette viande prisée est plus forte que l’offre. Sur le marché, il faut noter qu’aucune ville, ni restaurant ne peut satisfaire la demande en viande d’agouti parce que la demande est si forte.

« Avec 288.000 FCFA d’investissement, vous avez au moins 2 millions de FCfa par an », a-t-il confié. Pour la formation, chacun devra payer 35 000 Fcfa pour bénéficier d’une attestation. Celle-ci est destinée à toutes catégories de personnes : retraités, personnes en quête d’emplois etc pour avoir des revenus supplémentaires en pratiquant l’aulacodiculture.

Eliezer Kokrenou, Correspondant régional