Côte d’Ivoire, le correspondant du journal L’Inter victime de cambriolage à son domicile de Bouaké

Le journaliste correspondant du journal L’Inter, Simon Debamela, a été victime de cambriolage à son domicile de Bouaké. Les malfrats ont emporté avec eux une moto, un ordinateur, des pièces administratives et de l’argent. 

On croyait le spectre de l’insécurité avec son lot de braquages, vols, agressions, morts… fini, voilà que la ville de Bouaké (centre) de la Côte d’Ivoire renaît tristement de ses mauvaises habitudes. Le correspondant du journal indépendant L’Inter, Simon Debamela, résidant dans cette ville depuis des années, précisément au quartier Air France 3, dans la commune de Bouaké, a reçu la visite des quidams.

Ces faits se sont déroulés dans la nuit de samedi 23 au dimanche 24 août 2019. Des cas de vols à domiciles sont sans cesse signalés par les habitants de ce paisible quartier.  Le confrère et son épouse profitaient du temps clément laissé par la saison pluvieuse. Surtout que depuis quelques semaines, il pleut dans cette dans la région de Gbékè. Ils ont reçu la visite des individus dont le nombre n’a pas été identifié.

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Les visiteurs indélicats comme le témoignent les premiers indices auraient escaladé la clôture du domicile. Les voleurs avaient en leur possession comme matériels un pied de biche, des marteaux, une scie. « Les malfrats défoncent la porte métallique et s’introduisent discrètement dans la maison. J’ai l’habitude de poser les clefs de la porte du salon et la moto sur la table de télé. Ils ont utilisé ces clés pour avoir accès  et faire main basse sur ma moto, l’ordinateur  de mon épouse femme ainsi que son porte-monnaie contenant sa pièce d’identité et des cartes magnétiques », a déclaré à Credochristi.com. Il y a quelques semaines,  un de ses voisins avait été victime de vols à son domicile, fait-il remarquer.

Après leur forfaiture, ils se volatisent dans la nature laissant les portes du gîte grandement ouvertes. A leur levée, ils constatent avec grand étonnement les dégâts laissés par ces individus ni foi ni loi, de la terrible nuit, de dimanche. Une déposition a été aussitôt faite par le confrère au Commissariat du 4^ème  arrondissement, à la gendarmerie pour qu’une enquête soit ouverte, à l’effet de mettre le grappin sur ces quidams.

Notons, par ailleurs, que depuis quelques jours, la vague de nomination opérée au niveau de la Police et gendarmerie, a sans doute eu une incidence sur l’insécurité de la ville. Ce qui pourrait expliquer la recrudescence de vols et agressions dans la commune de Bouaké.

Pierre Grah-Awoyo