Côte d’Ivoire, le Hcr lance le Prix du meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie

Lundi 17 décembre 2018, à la salle du Centre de conférences du ministère des Affaires étrangères au Plateau (Abidjan), s’est déroulé le lancement de la cérémonie de la 2è édition du Prix du meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie.

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) en Côte d’Ivoire en collaboration avec la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Daara) ont procédé au lancement de la 2è édition du Prix du meilleur journaliste de la lutte contre l’apatridie.  « La lutte contre l’apatridie est une responsabilité collective. Elle relève de l’Etat, des institutions internationales et de la société civile », a déclaré à l’entame Sébastien Apatita, administrateur au Hcr, et représentant Mohamed Touré du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Côte d’Ivoire (Unhcr).

« Le Prix lancé cette année est de promouvoir la communication de la lutte contre l’apatridie. L’apatridie est le fait pour une personne de ne pas avoir été reconnue par un Etat », a-t-il fait remarquer. Le représentant du Unhcr a enfin souhaité plus de productions éloquentes des hommes de média contre ce phénomène, qui prend plus de l’ampleur en Afrique.

« Le manque de données statistiques sur le phénomène de l’apatridie en Côte d’Ivoire ne permet pas de mieux appréhender cette question et de le suivre », a  indiqué Armel Obrou, sous-directeur à la Daara. «  Ainsi, le gouvernement ivoirien, à travers l’Institut national de la statistique (Ins) a initié au mois de mai 2018, en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, une coopération de cartographie afin de permettre à notre pays, pour la première fois, de disposer d’informations fiables permettant de dresser le profil de personnes apatrides et à risque d’apatridie », a-t-il conclu.

Moussa Traoré, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a déclaré que la Côte d’Ivoire est le pays au monde, où le taux d’apatridie est élevé. Avant de se réjouir que sa faitière soit associée à cet évènement important.

Les journalistes candidats à ce concours devront produire un reportage, une enquête et une interview sur le phénomène d’apatridie et soumettre leurs productions, le 31 mars 2019, à 17h30. D’importants lots sont prévus, dont des voyages d’études en Europe.

Magloire Madjessou