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Côte d’Ivoire, Tchétché Pacôme obtient la mention Très bien en Gestion des conflits et paix (Gcp)

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Pacôme Tchétché (au milieu) des membres du jury a défendu son mémoire de Master II Gcp/Ph Credochristi

Pacôme Tchétché, étudiant en Master II en Gestion des conflits et paix, a soutenu son mémoire de fin de cycle, mardi 29 décembre 2020, au sein de l’institution, Cerap Abidjan Cocody.

« Réunification des forces armées et consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. De 2011 à nos jours ». Tel est le thème de mémoire de Master II en Gestion des conflits et paix (Gcp), qui a été soutenu, mardi 29 décembre 2020, au sein du Cerap de Cocody Abidjan.

Selon l’impétrant Pacôme Kouadio Tchétché Gboda, l’armée ivoirienne a été réunifiée en 2011, avec un précèdent comme l’Accord de Ouagadougou etc. Mais c’est officiellement en mars 2011 que cette armée a été réunifiée en deux armées. Expliquant que ce sujet est important à ses yeux, parce que, selon lui, « depuis dix ans, tout ce qui a été fait, on se rend compte qu’il y a une relative paix en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas l’hécatombe ou le cataclysme annoncé, il y a tout de même une paix relative ».

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Pour Tchétché, il y a un intérêt politique et juridique dans cette armée que compose la Côte d’Ivoire. Démontrant que l’armée est un pouvoir, un élément de souveraineté. « Les Accords de paix de Ouaga ont été inédits pour la Côte d’Ivoire. Il n’y avait pas de précèdent ». Pour lui, il faut amener la population ivoirienne à soutenir son armée, en donnant une image plus réaliste de cette armée. « La réunification des forces armées se fondent sur les principes juridiques, politiques et militaires. Toutefois, une mauvaise mise en œuvre de cette réunification présente des risques de résurgence du conflit ivoirien », a-t-il estimé.

Ce mémoire de 110 pages a été examiné au peigne fin par les membres du jury composés des Prof Gnabeli Yao Roch, Dominique Bangoura et de Flan Moquet. Ceux-ci ont apprécié la qualité du travail scientifique de ce mémoire, non sans faire quelques remarques et suggestions. Pour le Prof Gnabeli, ce mémoire aborde plusieurs sujets et dense à la fois. Selon lui, chacun peut expliquer la réunification comment il entend et donner une perception de cette réunification, après la crise de 2010.

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Parlant du nombre de morts de 3000 pendant la crise ivoirienne de 2010, il soutient qu’aucune institution crédible n’a pu dire, au vu des statistiques que la Côte d’Ivoire a eu un tel nombre de morts. Malheureusement, les Ivoiriens ont cette fâcheuse habitude de soutenir qu’il y a 3000 morts. Sur quelle base ? Il a donc invité l’impétrant à se garder ce genre de discours ou propos dans son mémoire.

En conclusion, les membres du jury présidé par le Prof Gnabeli Yao Roch, après délibération suivie de quelques conseils, ont donné la mention Très bien (16/20) à l’impétrant.

Céline Djidjé

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