Accueil A la une Enseignement catholique : les diocèses réfléchissent sur les réformes éducatives

Enseignement catholique : les diocèses réfléchissent sur les réformes éducatives

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La Conférence des présidents de la Fenapec à Yamoussoukro/Ph Credo

La Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants des établissements  catholiques s’est réunie, le vendredi 23 juillet 2021, au Centre Sainte Famille de Yamoussoukro pour réfléchir sur les reformes du système éducatif catholique de Côte d’Ivoire.

Dans le but de statuer sur la faisabilité de la réforme du système éducatif catholique, quatre membres du bureau du Secrétariat exécutif national de l’enseignement catholique (Senec) ont été conviés afin d’entretenir les différents diocèses du pays.

Le Secrétaire exécutif national de l’éducation catholique, Père Jean Luc N’Dreman, a fait l’historique de la naissance de l’Association nationale de l’enseignement catholique (Anecci), qui fut créée dans le processus de la réforme par la volonté des évêques catholiques de Côte d’Ivoire. Suivant ses objectifs, indiquant qu’elle doit : éduquer, rendre service à l’Etat et être un levier d’évangélisation. A ce jour, selon le père, il  y a trois types d’école catholique qui sont les écoles diocésaines, congréganistes et enfin les écoles para catholiques (créées par des particuliers louant les salles des églises catholiques).

Ainsi, dans le cadre de la réforme, les évêques catholiques recommandent fortement la clarification structurelle des écoles congréganistes et para catholiques afin d’éviter toute anarchie.

Joseph Amissah, président de la Fenapec a jeté les bases de cette conférence au cours de laquelle les pistes de réflexion sur la réforme de l’enseignement Catholique requièrent la responsabilité de tous les acteurs dudit système (les parents d’élèves, l’école et la société), afin d’améliorer ce système. A cet effet, il a fait l’historique de cette Fédération qui connut le jour le 11 septembre 1991. Sa création, à l’époque du multipartisme, venait donner un souffle nouveau à l’éducation ivoirienne qui souffrait des grèves intempestives des enseignants dues à certains dysfonctionnements du ministère de tutelle, les ponctions meurtrières, baisse du taux de réussite aux concours nationaux, etc.

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Par conséquent, à titre palliatif, une cotisation de mille franc Cfa est soumise aux parents d’élèves ainsi que deux fonds (Fosapec et la Fonaspec) créés pour l’amélioration des conditions des établissements catholiques et l’assurance des soins médicaux de leurs acteurs. Enfin, il a rassuré que des ateliers se réaliseront pour réfléchir sur les propositions des réformes, afin d’obtenir une parfaite collaboration pour la réussite des élèves. Les festivités du trentenaire de la Fenapec prévues dans le mois de septembre dont la réussite incombera à tous les diocèses, de manière éclatée, fut le dernier point abordé.

En définitive, le bon fonctionnement des différentes structures de l’enseignement catholique requiert la responsabilité de tous. Les subventions étatiques doivent être respectées et ponctuelles, les administrations, les parents ainsi que les élèves doivent travailler dans la probité morale suivant la loi civique et canonique. La subvention de l’OIEC (Organisation internationale de l’enseignement catholique) et plus loin de l’Unesco incombe à tous, gage d’excellence des établissements catholiques.

Marilyne Allo, Correspondante régionale

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