Il y a deux semaines, le bishop Mohamed Idriss Ouattara, président fondateur de l’église ambassade des miracles en Côte d’Ivoire, a reçu à Paris, un prix honneur d’humanitaire en Côte d’Ivoire. Dimanche 7 mai 2023, après le culte à Cocody Abidjan, il a animé une conférence de presse, au siège de son église.
« Je dédie ce prix à la Côte d’Ivoire, aux autorités du pays, au président de la République, Alassane Ouattara, son gouvernement, à toutes les administrations qui travaillent au quotidien pour l’amélioration des humains. Je dédie ce prix également à l’église de Côte d’Ivoire, et finalement à ma famille et naturellement le ministère que je dirige », a déclaré le bishop Mohamed Idriss Ouattara, au cours de la conférence.
Je dédie ce prix également à l’église de Côte d’Ivoire, et finalement à ma famille…
Lundi 24 avril 2023, Mohamed Idriss Ouattara, homme de Dieu et premier Ivoirien, a reçu le prix d’honneur d’humanitaire en Côte d’Ivoire, à l’Assemblée nationale française. Pour l’Ong Croissance peace, qui a décerné le prix, selon lui, le pasteur Ouattara a beaucoup travaillé dans le social dans son pays.
Selon le pasteur, c’est la France qui honore la Côte d’Ivoire, à travers sa personne. C’est le prix de l’humanitaire, dit-il, en Côte d’Ivoire. C’est la nation ivoirienne, qui est honorée, persiste-t-il, avant de faire savoir qu’il le dédie au premier des Ivoiriens, au président Ouattara.
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Le prix est l’expression de la grâce, pense-t-il. Il a, en outre, remercié son épouse, Tania Ouattara, qui travaille aussi au niveau des prisonniers de façon constante. « Je considère donc ce prix comme l’expression de la grâce, qui vient sanctionner un parcours, souligner des pas importants, dans la vie des humains et que cela soit reconnu dans une dimension internationale », a reconnu le pasteur.
L’évangile ce n’est pas dire aux gens que Dieu t’aime…
Concernant le social, le pasteur Ouattara dira qu’il n’a pas de budget affecté à cet effet. Contrairement à d’autres pays, où l’Etat alloue des aides aux églises. « C’est à partir des ressources que nous avons que nous faisons du bien aux uns et autres. Nous ne sommes financés par personne, ni appuyée par personne, en dehors de Dieu. Par contre, tous les mois, les veuves, orphelins sont pris en charge et des prisonniers reçoivent des livres et autres. Cela se chiffre… », affirme-t-il. Non sans détaillé le budget alloué.
A terme, il veut attendre le plus de personnes possible par le message donné. « L’évangile ce n’est pas dire aux gens que Dieu t’aime. L’évangile, c’est donner du poison à ceux qui ont faim ; c’est aussi habiller ceux qui sont dévêtus, l’évangile, c‘est aussi relever un esprit abattu et faire en sorte que quelqu’un reprenne sa vie en main », a-t-il souligné. Signifiant, par ailleurs, que ce prix lui a été décerné dans son apparat d’évêque.
Nous battrons de nos vivants, soutient-il, pour que les hommes et femmes lèvent la tête, dans cette génération. En définitive, il dira que c’est la responsabilité de l’Etat, des religieux et des politiques etc de faire en sorte que les mentalités convergent dans le sens de s’élever.
Magloire Madjessou