Accueil A la une Violences sur les espaces universitaires : un atelier de restitution-validation présenté

Violences sur les espaces universitaires : un atelier de restitution-validation présenté

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Les étudiants reçoivent les résultats de restitution de validation/Ph Credo

Vendredi 8 octobre 2021 s’est tenu un atelier de restitution au campus 1 de l’université de Bouaké. Mise en œuvre depuis mars 2021 et financé par le Pbf (Peace building fund) avec l’appui technique de l’Ong internationale Interpeace (Alliance international pour la consolidation de la paix) et Indigo Côte d’Ivoire ont conduit conjointement sur la période de mars à juillet 2021 une recherche d’action participative (Rap), afin de mieux appréhender les ressorts de la conflictualité et les dynamiques de violence sur ces espaces universitaires.

Afin d’assurer la validation et une appropriation des résultats par les parties prenantes, des séances de restitution-validation ont été conjointement mises en en œuvre par Interpeace, Indigo Côte d’Ivoire, le Pnud et l’Unfpa au sein des trois universités (Félix Houphouët Boigny, Nandjui Abrogoua et Alassane Ouattara). Ces séances constituent la dernière étape de la (Rap) nécessaire pour assurer une compréhension commune de la violence en milieu universitaire, des facteurs de paix et résilience à toutes les formes de violences afin d’améliorer la prévention et la gestion pacifique et inclusive en milieu universitaire.

Dans sa présentation, Joël Kouassi, chef de projet Indigo Côte d’Ivoire, a précisé que « depuis près de six mois, nous co-implémentons un programme avec nos partenaires internationaux acquis sur les défis sur la cohésion sociale et sur la paix. Aujourd’hui, nous présentons les résultats des différents résultats aux parties prenantes pour la validation de ces résultats », a-t-il indiqué. Dans son projet, l’objectif de ces restitutions et validations des résultats de la recherche participative est de partager les résultats de la phase de consultation ; approfondir et valider les résultats des consultations.

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« L’idée qui est derrière c’est que les différents acteurs dans un premier temps puissent développer une idée qui est commune. Au sortie de ces échanges, trois facteurs, notamment les dynamiques sociopolitiques et leurs influences de mise en cause du rôle de l’Etat dans nos institutions universitaires. Ensuite, deuxième élément concerne la gouvernance institutionnelle de l’université et les luttes de positionnement gouvernance au tour de l’université et les ressources sur l’espace universitaire et le troisième élément que les participants ont invoqué qui touche l’impunité et l’affaiblissement de tout ce qui est comme mécanisme qui est comme résolution pour que tout ce qui est comme consolidation de la paix et cohésion sociale sur l’espace universitaire pour dire que la voix de la confrontation que nos frères utilisent est une voix pour le règlement des actes sur l’espace universitaire, c’est un mode d’influence », a-t-il confié.

Mais avant lui, Thérèse Sanou, Représentante du directeur exécutif de Indigo et Interpeace, a affirmé que la construction d’une élite politique responsable passe par la gestion pacifique des crises dans l’espace universitaire et concoure à une paix durable en Côte d’Ivoire et dans les universités.

Cette activité sur la restitution et la validation de la violence en milieu universitaire est conduite conjointement par Interpeace, l’Unfpa et le Pnud. Cet atelier de restitution des résultats de la Recherche action participative (Rap) a vu la présence des autorités municipales, universitaires, des représentants des différents syndicats du personnels universitaires et des associations estudiantines.

Eliezer Kokrenou, Correspondant régional

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