La nouvelle Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-Ci) dirigée par Dr Yéo Kanabein Oumar, Président du conseil d’administration (Pca), demande que les autorités universitaires et politiques trouvent une oreille attentive à la panoplie des problèmes qui minent le milieu universitaire et scientifique. (Suite et Fin)
Il n’y a pas longtemps, nous avons échangé avec le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny relativement aux heures supplémentaires. Il dit qu’il ne peut obliger un professeur de terminer ses heures complémentaires et donc incapable de faire des ponctions sur son salaire…
Nous sommes d’accord avec le président Abou Karamoko. Car, il y a un hiatus entre ce qui est dit et ce qu’on menace de faire. Nous avons appris, et heureusement qu’il a démenti à travers votre article. On nous amène au décret de 1977 qui stipule que c’est 240 heures. En Côte d’Ivoire, nous prenons 30 heures pour faire le semestre. Lorsque vous prenez un enseignant de rang B qui doit faire 8 heures de cours par semaine multiplié par 30 soit un total de 240 heures.
Or, dans le système Lmd, quand on parle de 30 semaines, cela équivaut à 30 semaines de cours y compris les évaluations, la proclamation des résultats. Après quoi, vous êtes dans l’année universitaire Lmd. Mais quand vous dites que c’est 240 semaines de cours, à quel moment faisons nos évaluations, les corrections de copies, les délibérations et l’affichage de résultats ? C’est 200 heures et 25 semaines de cours. 8 heures par 25 cela fait deux cents heures. Lorsque c’est un professeur de rang A c’est 8h par 25 équivaut à 125 heures. Les cinq autres semaines sont consacrées aux évaluations, de corrections et proclamations de résultats pour être dans l’année académique.
Contre toute attente, on nous ramène au décret de 1977, qui ignorait le système Lmd. Il y a problème à ce niveau. Un enseignant qui dispense les cours au-delà, on n’appelle cela les heures complémentaires. En Côte d’Ivoire, on parle d’heures complémentaires et ailleurs heures supplémentaires. Parce que chez nous en Côte d’Ivoire, si vous ne complétez pas vos volumes horaires, l’année académique n’est pas validée. Ici, un enseignant après avoir fait ses heures complémentaires, il donnait de son temps pour pouvoir aider le système à terminer l’année. « Monsieur Yves, vous avez fait 600 heures complémentaires, moi je vous dis que cette année, je ne peux payer qu’au-dessus de une fois et demi ». Vous prenez une mesure cette année en appliquant de façon rétroactive. C’est du jamais vu et en milieu universitaire encore, c’est une insulte.
C’est la même chose pour les années 2015-2016 et 2016-2017, où nous avons dit par exemple qu’il y a des professeurs qui n’avaient pas le droit de faire des cours magistraux alors que des textes donnent la possibilité au professeur de rang B de faire un cours magistral. Alors que ces profeseurs de rang A ne sont pas nombreux. Ce que les gens oublient, il y a le grade et la spécialité. Ce n’est parce que vous êtes professeur de rang A vous faites de la Didactique que vous allez enseigner la Linguistique alors qu’il y a un professeur de rang B qui est psycholinguiste. Sous prétexte qu’on n’aurait pas dû faire ces cours-là, on ne paye pas, alors que vous avez validé le travail de ces enseignements.
Pourquoi allez-vous refaire les cours d’autres enseignants qui ont ce grade ? Une autre année, ils ont estimé que des étudiants n’étaient pas inscrits. Donc si vous avez enseigné 600 étudiants, il y a 300 inscrits parmi eux et donc on ne paye pas les autres groupes de Travaux dirigés (Td). Nous pensons qu’il n’appartient pas aux enseignants de faire le travail de l’administration. Nous recevons les listes de l’administration, et celle-ci sait pertinemment lesquels étudiants sont inscrits.
Lorsqu’une personne ne fait pas son travail, on impute la responsabilité sur l’enseignant, on le sanctionne même. C’est un abus. Il y a des effectifs pléthoriques dans nos universités et les enseignants sont en sous effectifs. Donc, si chaque enseignant s’en tient à ses heures dues, on ne pourra jamais terminer l’année. Voilà pourquoi les enseignants font des efforts et pour les récompenser, on les traite de voleurs ; des ponctions injustes sur leurs revenus par rapport aux heures complémentaires. Quand bien même, nous avons signé des accords de sortie de crise. Lesquels ont été signés par le représentant de la Présidence, après on ne reconnait pas cela. Tout ça pose le problème de la gouvernance. Parce que la gouvernance est aussi une morale et éthique.
Les salaires de 12 de vos collègues enseignants bloqués depuis bientôt un an. Qu’est-ce qu’il en est aujourd’hui ?
C’est toujours le statu quo. Ils sont dans la suspension.
Qu’est-ce qu’on leur reproche exactement ?
Il y a eu d’abord, un Conseil d’université le 15 février 2019. On a sanctionné un certain nombre d’enseignants-chercheurs en leur reprochant des actes de vandalisme vis-à-vis de l’université. Ce Conseil avait suspendu pour un an certain d’entre eux, six mois, et trois mois et un blâme. Nous n’avons pas de problème avec ces sanctions. Mais lorsqu’on convoque un Conseil de discipline- dont le 1er c’est mal passé- il s’en suit la révocation de trois collègues c’est-à-dire ceux qui avaient pris une sanction sont révoqués et ceux de six mois bénéficient d’un an. Ils vont donc faire appel de cette décision.
Le Conseil permanent va donc prendre une décision pour casser celle du Conseil de discipline pour les envoyer au blâme ou avertissement. Parce qu’ayant pris en compte les excuses des mis en cause, tenant compte de beaucoup de paramètres même de l’intervention du Premier ministre. Lorsque cette décision arrive à la table du Conseil de l’université, sachant que chaque partie a reçu les concernés, et que celui-ci décide de froisser la décision, et Conseil à nouveau un conseil de discipline, le 3 juin, pour rejuger une affaire qui avait été réglée, il prend encore des sanctions. Depuis le mois de mars 2019, leurs salaires ont été suspendus alors qu’ils ont fait appel de leur condamnation devant une « Cour » hiérarchique. L’acte qui vient de se passer à Cocody est gravissime. On bafoue l’autorité hiérarchique.
Depuis ce temps-là jusqu’au aujourd’hui, en dépit de l’arrêt de la Commission permanente de l’enseignement supérieur, nos camarades sont toujours sans salaires. Or, une sanction est réglementaire et règlementée. Cela signifie qu’il y a des textes qui vous permettent de sanctionner quelqu’un pour tel acte délictueux. Dans le cas d’espèce, il n’y a aucun texte qui le dit.
On est sorti du cadre administratif. Pis, il se trouve que parmi ces 12 sanctionnés, il y a deux autres collègues qui n’ont pas de salaires depuis mars. Un autre a une attestation de présence signée du directeur des ressources humaines au niveau national, qui atteste que celui-là est à son poste. Alors qu’il n’a pas de salaires ; il n’a pas été sanctionné ni entendu.
- Nous allons user de tous les contacts formels et informels, internes ou externes à l’université pour résoudre les problèmes de l’université.
Vu tous ces graves problèmes rencontrés par vos collègues et à l’université, que comptez-vous faire ?
Nous allons user de tous les contacts formels et informels, internes ou externes à l’université pour résoudre les problèmes de l’université. C’est notre interlocuteur naturel. Si à défaut, on va chercher d’autres canaux que ce soit dans l’informel ou formel, nous avons un souci de rencontrer la bonne personne pour trouver la solution idoine.
Est-ce que votre ministère de tutelle a été saisi ?
Nous avons écrit au ministre de tutelle depuis plus de deux mois, il ne nous a pas encore reçus. Il le sait déjà. Avec l’approche de la Posec-Ci, qu’il n’a certainement pas.
Le système Lmd tel que voulu par les autorités ne cadre-t-il pas avec les réalités des universités de Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire a eu la chance d’être l’un des derniers pays francophones à entrer dans le système Lmd. On aurait dû s’inspirer de l’expérience de ceux qui nous ont précédés. Malheureusement, on a confondu vitesse et précipitation. Je me souviens lorsqu’on devait entrer dans ce système, on parlait d’une entrée progressive. Ceux qui sont en Licence dans l’ancien système continuent les cours jusqu’à leur sortie par contre les nouveaux bacheliers commencent le système Lmd etc. Cela nous donne quatre ans de mise en œuvre pour pouvoir prendre de bonnes dispositions.
Nous avons été formés dans un système qu’on doit appliquer. Il y a la question des infrastructures. Le système Lmd donne le chiffre de 25 étudiants par enseignant. Aujourd’hui, nous avons plus de 35 étudiants par enseignant. Chose plus étonnante, lors de notre atelier à Bingerville, une proposition venant du ministère évoquait 50 étudiants par groupe de Td.
Sous l’ancien système, depuis Houphouët-Boigny, on a 30 voire 35 étudiants et là on nous impose 50 étudiants par groupe de Td. Il y a des salles de cours qui sont exiguës et donc aller à plus de 35 étudiants, ça coince. La Côte d’Ivoire ne peut pas se dérober du système Lmd car c’est un système devenu mondial mais il faut que le pays se dote des moyens pour y rester et de s’illustrer de la meilleure des manières. Il faut investir massivement dans l’Enseignement supérieur et la recherche. Parce que quel que soit le coût d’une formation, l’ignorance est encore plus coûteuse.
Le système Lmd, c’est d’abord les hommes et les moyens. Les hommes se sont les enseignants-chercheurs et les étudiants. Il faut les mettre dans les meilleures conditions ou optimum de travail.
Vous en tant qu’enseignant-chercheur, quelles sont vos propositions ?
Le système Lmd, c’est d’abord les hommes et les moyens. Les hommes se sont les enseignants-chercheurs et les étudiants. Il faut les mettre dans les meilleures conditions ou optimum de travail. Par exemple, nos étudiants qui dorment dans les amphis, des étudiants qui sont à mille lieux d’ici, qui viennent en classe et somnolent etc. Des enseignants qui sont sous les arbres parce qu’ils n’ont pas de bureaux. Vous imaginez un fonctionnaire de Côte d’Ivoire, qui se rend au travail et n’a aucun bureau pour travailler. Nos salles de classes en sont pas des bureaux mais plutôt des lieux de dispensation de cours, faire des Td dans les amphis.
Lorsqu’on a fini, on a des bureaux où on doit s’asseoir pour réfléchir, recevoir les étudiants etc. Il faut une formation professionnelle en adéquation avec les besoins du terrain. Nos gouvernants doivent donner les moyens aux universités, enseignants chercheurs, étudiants et unités de recherches pour répondre de façon digne et respectable aux défis qui leur lancés : celui de contribuer à l’édification d’une Côte d’Ivoire moderne et développée.
Il n’y a pas de bibliothèques, vous faites vos thèses et masters comment ? L’Internet est-il le moyen adapté et suffisant, alors qu’il y a des livres de références ? Pour nous, le système Lmd n’a pas de problème, c’est nous qui avons un problème et devons le régler. Le problème, c’est d’écouter la Posec-Ci. Nous ne sommes pas seulement une plateforme de revendications mais des propositions à faire aux gouvernants dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
A vous entendre, la gouvernance dans les universités pose d’énorme problèmes relativement à la gestion managériale. Pensez-vous qu’il faille instituer un appel à candidatures pour la gestion des universités en Côte d’Ivoire ?
Vous voyez lorsque vous partez dans les universités anglophones ou certains pays francophones, la règle voudrait que celui qui gère l’université soit élu. Dans une université privée ou public, on fait un appel à candidatures et on prend le meilleur dossier pour faire des élections. Concernant la Côte d’Ivoire, nous proposons qu’on coupe la poire en deux. Il serait bien qu’on revienne aux élections. Parce que nous avons connu une petite période d’élections malheureusement qui n’a pas pu être actée dans les textes mais on a vu ce qui s’est passé pendant cette période.
S’il y avait le pire et le mal, on a quitté le pire pour rejoindre le mal. Il y a eu donc une évolution positive. Aujourd’hui, on est revenu à l’ancien système de nomination, les universités n’ont jamais connu de périodes difficiles que celle-ci. Parce que tout simplement, on pense qu’on n’a pas de compte à rendre à qui que ce soit. Or, ce n’est parce que vous êtes professeur titulaire que vous êtes un bon manager. Un bon manager se voit dans sa capacité à mobiliser, à faire suivre des gens.
Que disent les textes pour la désignation ou la nomination du président de l’Université ?
Oui, les disent clairement que le professeur d’université doit être de rang A. Soit maître de conférences ou professeur titulaire. C’est un texte. Mais la loi si elle n’est pas bonne, c’est tout de même la loi. Mais nous disons qu’il faut tirer les leçons des élections pour que le président de l’université soit choisi par ses pairs. Un enseignant, une voix. Après cela, lorsqu’il est élu en même temps que son conseil. Une fois que celui-ci est élu, on procède donc à l’appel à candidatures.
Il y a deux choses à l’université : le volet académique, relations extérieures et les finances et gestion quotidienne. Comment se fait-il qu’on puisse faire une inscription des étudiants durant toute l’année ? La sortie des Pv sont attendus trois mois après qu’on est déposé ? Cela relève de l’administration.
Avec un cahier de charges définis et donc il est responsable devant le Conseil de l’université élu. Au bout d’un certain temps, il est évalué. Si votre gestion est bonne, on vous reconduit, dans le contraire, on vous change. Nous proposons la gouvernance. Elle est dans l’intérêt de tout le monde parce que lorsque nous allons participer aux choix de nos représentants, nous sommes tenus de les aider parce que c’est nous qui les avons mis là pour appliquer un programme de développement, de l’enseignement supérieur. Il a aussi un regard vers le président de la République, qui par in fine va le nommer par décret. La politique nationale de l’enseignement supérieur doit rester dans ce cadre.
Cette proposition est-elle partagée par l’ensemble de vos collègues ?
Lorsque nous sommes partis à la concertation nationale, ce n’est pas seulement les enseignants qui y étaient. Le ministre de l’Enseignants supérieur a fait appel à toutes les composantes sociales de ce pays. Il y avait les militaires, les eaux et forêts, etc. A la question de savoir qu’est-ce que vous voulez comme mode de désignation de vos représentants ? La table de séance a voulu forcement à fait à équivoque.
Ce qui se passe dans le monde entier, à savoir les élections, les nominations et les appels à candidatures, on était déjà passé sur ce point lorsque nous sommes revenus sur la question. Nous avons interpellé la table de séance pour lui dire que la sérénité des travaux dépend de vous. Vous n’avez pas à nous imposer votre point de vue. Quand il n’y a pas consensus, il faut passer aux élections. Il a été demandé qu’est-ce que vous voulez, un collègue a répondu, nous ne voulons plus des nominations des présidents.
- C’est une chance qui est donnée à chaque enseignant-chercheur de devenir gérant. Or, si ce sont des nominations, se seraient très restrictives et non productives.
Ainsi, toute la salle a applaudi. Est-ce qu’il y a une preuve d’unanimité plus que ça ? Ce n’est pas moi qui le dis. Si le rapport de l’assemblée générale est fidèle. Nous voulons des élections, sinon à part ceux qui sont nommés. Quel enseignant-chercheur qui ne veuille pas ces élections auxquelles tout le monde peut se présenter ? C’est une chance qui est donnée à chaque enseignant-chercheur de devenir gérant. Or, si ce sont des nominations, se seraient très restrictives et non productives. Nous pensons que ce sera l’une des clés des résolutions des problèmes à l’université.
Dans quelques jours, nous allons aborder la nouvelle année 2020. Concrètement que va faire la Posec-Ci face à toutes ces questions restées en suspens ?
La Posec-Ci a donné rendez-vous aux enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire pour le mois de janvier 2020. Elle tient à les remercier pour leur mobilisation historique, ce jour du 26 novembre 2019, à l’amphi B du District. De plus de rester mobiliser parce que dès la première dizaine du mois de janvier, nous allons aller vers eux, dans les bases pour les rencontrer. L’Assemblée générale qui avait été promise sera tenue. Nous allons convoquer une autre assemblée générale pour leur rendre compte de ce qui a été fait. Ensemble, nous allons discuter des perspectives.
Nous tenons à leur dire que l’amélioration du système éducatif, en général, de l’Enseignement supérieur en particulier, dépend d’eux. Que l’amélioration de leur condition de vie et de travail dépend d’eux, et également de leur mobilisation et détermination. Si nous sommes mobilisés derrière ou avec la Posec-Ci, nous pensons que nous serons entendus. Si nous sommes déterminés à payer le prix du changement, nous pensons que nous obtiendrons gain de cause. La Posec-Ci et les enseignants-chercheurs et chercheurs doivent former un.
Que chacun s’approprie ce combat de renouveau, de renaissance au niveau du syndicalisme participatif et constructif en Côte d’Ivoire. En janvier 2017, il y a eu une grande crise dans l’enseignement durant près d’un mois. Nous avons vu avec quel tact, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a posé pour la résolution des problèmes de l’école. Nous savons qu’il peut et nous regardons vers lui parce qu’il est le maître d’œuvre de l’administration.
Cette mobilisation des enseignants à laquelle vous appelez de tous vos vœux, n’avez-vous pas peur qu’ils vous disent que la plateforme est amorphe et dévoyée de toute lutte ?
Pas du tout. Je vous ai dit tantôt qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Tout ce qui se fait dans la précipitation à 90% échoue. Nous sommes une plateforme qui regroupe l’expérience syndicale de la Côte d’Ivoire, des plus jeunes aux plus anciens. Nous n’avons pas agi sur un coup de tête, une colère. Chaque fois que nous allons poser une action, nous devons nous poser cette question. Qu’est-ce que la Côte d’Ivoire y gagne ?
- Nous leur demandons de nous faire confiance, dans une unité d’action et de réflexion, nous puisons agir.
Est-ce bon pour l’Enseignement supérieur, la recherche en Côte d’Ivoire ? Si la réponse est non, nous n’allons pas poser cette question. Mais si la réponse est oui, nous poserons cette action. Les camarades, peut-être d’autres sont formés à cette vision, syndicalisme de la rue. Non, la rue est une étape du syndicalisme. Nous leur demandons de nous faire confiance, dans une unité d’action et de réflexion, nous puisons agir.
Par contre, s’ils se découragent, ils auront tout perdu. Ils peuvent être déçus mais ne pas être découragés. Vous estimez que la Posec-ci est amorphe, il vous appartient de nous interpeller, faites nous des propositions et non en vous retirant. Nous avons pris une bonne méthode, celle du travail en amont la négociation, des mains tendue, la proposition et la construction.
Je souhaite surtout que l’année 2020 soit une année de choses positives pour chacun de nous. Vive la prospérité ! vive la Posec-Ci ! Vive la Côte d’Ivoire !
Interview réalisée par Magloire Madjessou