Côte d’Ivoire, le jury décerne la mention très honorable à Dr François Doffou N’Cho

L’impétrant François Doffou N’Cho de l’Unité de formation de recherche de l’information, de la communication et des arts (Ufrica), option communication pour le développement, a soutenu sa thèse de doctorat, vendredi 7 décembre 2018, au sein de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Mention très honorable pour l’impétrant François Doffou N’Cho ! Cette délibération intervient après 3h d’exposé de l’impétrant et sous la sagacité d’un jury composé de cinq éminents professeurs des universités de Cocody, Bouaké et de Congo Brazzaville. « Etude de l’audience dans les stratégies d’évangélisation médiatique de l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire : cas de la province ecclésiastique d’Abidjan en  2017 ». C’est le thème de la soutenance de thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, option en Communication pour le développement de l’impétrant François Doffou N’Cho.

Pour l’impétrant, très peu de travaux d’audience des stratégies d’évangélisation de l’Eglise catholique par les médias existent en Côte d’Ivoire. « Il était important de faire ces recherches afin de permettre à l’Eglise catholiques de mieux peaufiner ses stratégies d’évangélisation, dans une société fortement concurrentielle et dominée,  par des moyens de technologies nouvelles puissantes », a affirmé François Doffou.

A lire aussi: Côte d’Ivoire, les catholiques et évangéliques entre vote et appréhensions pour les locales

Ces recherches effectuées dans la province ecclésiastique permettront, souligne-t-il, à l’Eglise catholique de disposer des données statistiques fiables hormis celles des sacrements connus dans certaines paroisses. « Par les médias, l’Eglise peut utiliser ces outils pour impacter des millions de fidèles chrétiens à vivre intensément leur foi avec le Seigneur », estime Dr Doffou, tout en faisant remarquer dans sa thèse de 521 pages, que l’audience coûterait 240 millions de FCfa à l’institution catholique.

L’Eglise fragilisée ?

Professeur Jean Marie Kouakou, président du jury, a souligné que les problèmes sociaux développés ces derniers temps fragilisent la foi ou la doctrine de l’Eglise catholique. Si bien qu’il urge selon lui que ce thème vient à point nommé, en diffusant le message de l’Eglise. En définitive, Pr Kouakou a affirmé avec ses collègues que la thèse de l’impétrant est très élaborée et scientifiquement acceptable.

A lire aussi: Côte d’Ivoire, les conseils d’un prêtre catholique et d’une psychopédagogue sur les enfants jumeaux

Frère Jean Clément Akobé, fondateur de la Communauté catholique mère du divin amour (Cmda),  accompagnée d’une importante de délégation issue de la communauté. Communauté à laquelle est membre définitif engagé l’impétrant. Frère Jean Akobé a fait savoir que la foi doit descendre dans les milieux universitaires. « Si la foi n’entre pas dans les milieux intellectuels, elle sera dans les ghettos. Or, Jésus a dit : allez dans le monde entier. Cette thèse exposée dans cette prestigieuse université traitant des problèmes de communication de l’Eglise est une grande avancée », a déclaré le fondateur Akobé.

Doffou est désormais docteur en communication pour le développement. La Communauté estime que bien qu’étant dans cette structure et responsable de la stratégie de communication depuis des années, son titre de docteur servira davantage à l’Eglise catholique de Côte d’Ivoire.

Céline Djidjé