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Vie politique, gouvernance, club de soutien à Ouattara : Un enseignant d’université sans détours

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Dr Oussou Kouamé Rémi , président du Cado/Ph DR

Dr Rémi Kouamé Oussou est enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, au département d’anthropologie et sociologie. Expert en développement professionnel des élèves et étudiants, analyste socio-politique et économique. Il est le président du mouvement politique le Club des nobles amis d’Ado (Cado). Il a rencontré la presse, pour aborder les différents aspects de son parcours et de sa vie politique.

1)Parlez-nous de vos livres écrits sur le président Ouattara ?

Mon premier livre intitulé « D’une décennie à l’autre, Alassane Ouattara et le défi de la gouvernance en Côte d’Ivoire « , publié aux Éditions pour Tous, en 2017. Le second qui est l’actualisation du premier a pour titre « Alassane Ouattara et le défi de la gouvernance en Côte d’Ivoire « . Publié presses universitaires du nouveau Monde et paru en janvier 2024.

Dans l’ensemble, les deux livres analysent les immenses réalisations du président Alassane Ouattara depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême. La seule petite difficulté, c’est que les Ivoiriens, peu habitués à la rigueur, ont du mal s’adapter aux initiatives du président.

La seule petite difficulté, c’est que les Ivoiriens, peu habitués à la rigueur, ont du mal s’adapter aux initiatives du président

Lesquelles initiatives, qui pourtant visent à une transformation structurelle profonde de la Côte d’Ivoire. D’où le titre de ces livres. Pour autant, à force de multiplier les actions et de communiquer là-dessus, la majorité ont compris que Alassane Ouattara est un bâtisseur infatigable. 

2) Pourquoi un amour si particulier pour le président Alassane Ouattara ?

Le président Alassane Ouattara appartient à l’une de ces rares espèces qui ne se rencontrent dans tous les siècles. Déjà, en 1990, lorsqu’il est devenu premier ministre, sa vision et ses idées m’avaient séduit par leur créativité et capacité d’innovation.

Puisque je venais d’entrer en université. J’ai été un des premiers à subir ses mesures de restrictions budgétaires lorsqu’il supprima les cars des étudiants.

Mais avec le recul, j’ai compris que les décisions qu’il prenait et les choix étaient pour le bien-être durable des Ivoiriens. Ce sentiment n’a fait que se renforcer en 2011 lorsqu’il devint président de la République. Les diverses réformes et innovations techniques qu’il a apportées à sa gouvernance m’ont si impressionnées que j’y ai écrit le premier livre dont je parle un peu plus haut.

3) Vous êtes président d’un club de soutien au président Alassane Ouattara à travers ces idéologies. Que prévoyez-vous dans un futur proche à l’horizon 2025 ?

Le Club des amis du noble Ado (Cado), puisque c’est de lui qu’il s’agit est né de l’idée d’amplifier les idéaux et valeurs prônés par le président Alassane Ouattara. Le mouvement œuvre pour un plébiscite total du président Alassane Ouattara en 2025.

Certes, je me suis inscrit sur la plate-forme des E-militants du Rhdp, il n’y a pas plus de 6 moi. Mais partant du postulat que le président Alassane Ouattara ne peut obtenir une victoire éclatante, en 2025, que si la base de l’électorat du Rhdp s’élargit.

N’douffoukankro ainsi que dans d’autres localités, où le Cado sera implanté

J’ai entrepris sous la supervision du Sénateur Taukla Victor, départemental Rhdp de procéder à un recensement systématique, dans la sous-préfecture de N’douffoukankro ainsi que dans d’autres localités, où le Cado sera implanté, afin que ceux qui n’ont ni extrait, ni CNI ou dont la CNI est périmée puissent le faire sans problème.

Dr Rémi Oussou, président de Cado/Ph DR

Le but d’une telle opération d’envergure est, in fine, d’aider tous ces gens à pouvoir être inscrits sur la liste électorale, dans un premier temps. Les sensibiliser et les inciter à voter pour notre parti, lorsque le moment arrivera. 

4) Quels sont vos projets à court, moyen et long terme pour le Rhdp et votre avenir politique ?

Oui. A court terme, mon combat immédiat est d’élargir la base électorale du Rhdp dans ma région la Marahoué, réputée être difficile. C’est ce que je suis en train de faire, à travers le Cado. Et, je demeure convaincu qu’avec le travail que nous avons commencé et surtout, en nous appuyant sur les atouts qui sont ĺes miens, nous réaliserons les résultats escomptés, nous offrirons la victoire au président Alassane Ouattara, en 2015.

C’est ce que je suis en train de faire, à travers le Cado

Pour ce qui est de mon avenir politique, je compte renforcer et fidéliser ma base pour les échéances futures. Car, je reste assurer que si je suis investi d’une autorité, je peux apporter beaucoup à ma communauté et à mon pays surtout pour l’insertion des jeunes pour laquelle j’ai développé une expertise depuis 1999.

Le gouvernement américain m’a aidé à renforcer et crédibiliser en me faisant participer à l’un de ses programmes d’échange professionnel les plus prestigieux, le Hubert H. Humphrey (HHH), de 2018 à 2019, aux États-Unis.

5) Un message à l’endroit des militants…

Je voudrais dire aux militants que l’action politique est un sacerdoce. On ne soutient pas un candidat pour ce qu’il peut nous donner tout de suite.

On suit quelqu’un d’abord pour ses idées et ses capacités, car à l’exemple du réseautage, une fois qu’on s’attend à quelque chose tout de suite et qu’on ne l’obtient pas, c’est la désillusion et le découragement qui s’installent. Pourtant, comme dans une course de fond, seuls seront récompensés ceux qui auront été courageux et endurants.

Entretien réalisé

Eliezer Kekrenou, correspondant régional

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