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Côte d’Ivoire, les défis qui attendent le nouveau président des journalistes

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Jean Claude Coulibaly, affiche ses ambitions, après son élection à la présidence Unjci/Ph Credochristi

Elu samedi 14 septembre 2019, à la Maison de la presse d’Abidjan Plateau, Jean Claude Coulibaly, crédité de 257 voix soit 52,71%, est désormais celui qui doit résoudre les problèmes majeurs auxquels sont confrontés les journalistes ivoiriens.

 « Nos rédactions sont dans des difficultés, sous perfusion. Nos salaires sont hypothétiques, la presse va mal », a dépeint Jean Claude Coulibaly, après son élection à la présidence du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

« Nous pensons qu’une forte implication de l’Etat de Côte d’Ivoire pourrait trouver une solution à cette situation. C’est pourquoi, nous prônons toujours une subvention subséquente et conséquente pour rétablir nos entreprises de presse qui sont en souffrance et les journalistes aujourd’hui, qui apparemment, travaillent mais en réalité sont des chômeurs en puissance, parce qu’ils accumulent des arriérés de salaires. Nous pensons que l’Etat doit intervenir. Il faut un plan d’urgence à la presse », a affirmé Jean Claude Coulibaly.

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Pendant les élections qui ont débuté depuis le 21 et 22 juillet, des candidats et leurs supporters étaient déjà divisés. La pompe de discorde entre eux était la problématique des procurations. Les textes régissant la corporation restent en certains points ambigus et confligènes sur le nombre excessif des procurations. Ce qui a amené le report des élections au 24 août. Malheureusement, d’autres problèmes ont encore jalonné la tenue de cette élection.

Le nouveau président de l’Unjci mesurant la gravité de la facture sociale au sein de la faîtière a décidé de tendre la main à ses deux adversaires Lance Touré et Franck Ettien. « Nous puissions travailler à trouver une solution durable pour la presse ivoirienne. Je suis ouvert à tout le monde. Le score que nous venons d’avoir parle de lui-même ; il est temps de battre le tocsin de la vraie union. Cela veut dire que l’Unjci est divisée en deux camps. Nous devons ensemble ramener ce qu’on appelle l’union, la confraternité au sein de toute chose pour que nous puissions obtenir des résultats tangibles pour notre corporation qui est en souffrance », s’est-il engagé.

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Cette troisième élection de l’Unjci, qui d’ailleurs, fut la plus longue et parsemée de tant de difficultés, a apposé, samedi 14 septembre, Jean Claude Coulibaly du journal Le Patriote et Lance Touré, de Le Nouveau Réveil. Lance Touré conduisant la liste Cap a obtenu 224 voix soit 46,20%. Bien que candidat malheureux, il a félicité son aîné, Coulibaly, pour sa victoire. Signe d’une confraternité et d’une Unjci qui gagne.

Magloire Madjessou

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